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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 09:03

NÎMES. Le budget primitif 2014 voté sur fond de débats électoraux

par Stéphanie Marin le 14 décembre 2013 dans Actualités Gard > Politique
 
Ce samedi 14 décembre, le conseil municipal s'est réuni à l'Hôtel de ville de Nîmes pour procéder entre autres délibérations, au vote du budget primitif 2014.

Dans un contexte politique fortement marqué par les prochaines élections municipales, les débats sont allés bon train pour valider les 320 M€ de budget prévu l'année 2014. "Cette année encore sera effectué un transfert d'une part de la section fonctionnement à la section investissement. Pour 2013, nous étions 22,3 M€, pour 2014, la part d'autofinancement sera de 25,9 M€, a commenté le rapporteur du dossier, Yvan Lachaud, adjoint au maire de Nîmes en charge des finances. Ce qui nous permet de diminuer nos emprunts pour réaliser nos projets soit 10 M€ au lieu de 15 M€." Dans ces projets, le rapporteur parle de la création d'écoles, d'équipements sportifs (plus de 22 M€ seront alloués à la jeunesse et aux sports), à l'installation de nouvelles caméras de vidéoprotection ou encore la poursuite du programme Cadereau qui représente un investissement de 11,8 M€. Côté culture, c'est le fameux projet du Musée de la Romanité qui est au cœur des débats avec un budget réservé de 8,4 M€. "Ce qu'il est important de noter, c'est que nous maintenons ainsi le taux d'imposition pour la 13e année consécutive. Quant à la dette de la ville, nous prévoyons une baisse à 210 M€ fin 2014 contre 294 M€ en mars 2011" date à laquelle Jean-Paul Fournier a succédé au maire communiste, Alain Clary.

Du côté de l'opposition, la réponse formulée par Alain Fabre-Pujol, EELV, Catherine Bernié-Boissard, communiste et Bernard Casaurang, du groupe socialiste et radical, ne s'est pas faite attendre. "Vous nous présentez le dernier budget primitif de vos deux mandatures étalées sur 3 ans. Je suis tout à la fois triste et perplexe face à sa lecture qui ne répond pas aux enjeux de notre cité et aux attentes de ses habitants. Je lis dans votre projet 3,99 M€ d'équipements publics pour les Terre de Rouvière, le mas Védelin, Puits de Roulle, Mas de teste/citadelle, Saut du Lièvre, Mas Lombard... Autant de projets mis à disposition de promoteurs par des décisions administratives inappropriées et qui ne sont pas partagées par nos concitoyens" précise Alain Fabre-Pujol tout en pointant du doigt une "augmentation du coût des services publics, de la part communale des impôts locaux réellement payés par les foyers nîmois et de la dette qui pèse su r nos concitoyens de 37 M€." Et lorsque Catherine Bernié-Boissard a le malheur de pointer du doigt le budget primitif 2014, Richard Tibérino, adjoint au maire de Nîmes attaque : "Je vous rappellerai simplement madame Boissard qu'entre 1995 et 2001, alors que vous aviez le pouvoir sur les décisions municipales, il n'y a pas eu de baisse d'impôts, il n'y a pas eu de baisse  franchement significative de la dette, il n'y a pas eu de projet structurant majeur de réalisé hormis peut-être le boulodrome qui empêche aujourd'hui une extension pourtant indispensable du Parc des expositions, il n'y a pas eu de grands travaux dans les écoles que nous avons trouvées dans un état lamentable en 2001."

Le budget primitif 2014 a été voté à la majorité.
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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 08:20

Eau Robinet le Conseil municipal du 14 décembre était appelé à prendre acte dans le cadre d'une délégation de service public (gestion privée) du "rapport sur le prix et la qualité du service public de l'eau potable" présenté par la Communauté d'Agglomération. Aujourd'hui des multinationales se partagent un marché conséquent dont les toutes aussi conséquentes recettes ont, pour pendant, un gaspillage qui s'élève à 40% de perte sur le volume total mis en distribution. Il ne fallait pas manquer d'air pour présenter un tel rapport à l'aval des élus. L'eau, faut-il le répéter, est un bien inaliénable de l'humanité, sa gestion est menacée pour ce qui concerne l'eau potable, il faut en tirer la conclusion: que les collectivités locales en reprennent la maîtrise, sous forme de régie.

il existe bien une gestion alternative au vote du Conseil d'Agglomération "Nîmes métropole" augmentant le prix de l'eau (de 3,23 à 3,40/M3) et ceux de l'assainissement. La remise à plat du dossier, l'étude des différences existantes (plus d'1€ de différence entre le prix le plus bas et le plus élevé dans les territoires de l'Agglo pour le même service), alors même que le rapport n'en fait pas mention, la requalification de la distribution, la différenciation du prix par ménage avec une part de 15m3 gratuite, et l'uniformisation du prix de l'eau pour les collectivités,..... Seule une gestion en régie publique peut le permettre.  

Diverses études d'associations d'élus locaux et de consommateurs montrent que le prix de l'eau géré par le secteur public est de 30 à 40% inférieur au prix de l'eau géré par un délégataire privé.

Exemple concret: une étude réalisée à l'automne 2012 par la Communauté d'Agglomération du Grand Avignon, présidée par une élue UMP, montre que la gestion par la C.O.G.A., et non par un fermier privé, porterait une baisse de 20% du prix de l'eau.

Diverses associations de consommateurs se mobilisent sur ce thème, nous devrons les entendre.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:30

trambus02j'ai déjà dit mon opposition au projet de transport de la majorité UMP/UDI, présenté en 2004 comme un Tramway, puis un Trambus, puis un TCSP, aujourd'hui un Bus à Haut Niveau de Service.....chute d'ambition mais aussi hausse vertigineuse de la facture: annoncé à 17 millions d'euros (17M€), l'atterrissage se fait à près de 70M€ pour un projet tronqué ce qui en fait le Bus au gasoil le plus cher de France; la comparaison est d'autant plus rude que la communauté de communes de l'Etang de Berre (Marignane, Vitrolles, Berre,.....) réalisait un TCSP de 15 km de voierie pour 14M€ et que nos voisins de Montpellier bouclaient leur 5ème ligne de Tramway à 12M€ du Km.

Chacun peut comprendre que je sois dubitatif lorsqu'il est proposé une extension de 2,2km autour de l'écusson et une option empruntant la rue Vincent Faïta, l'ensemble nous étant proposé avec un embellissement des places, comme si cela était lié, le coût étant évalué à 8M€.

Le projet autour de l'écusson (et là je salue le fait que le maire UMP a de la suite dans les idées, fait preuve d'entêtement ) finalise son projet de captation des habitants du centre-ville et de quelques faubourgs vers les zones de chalandise construites sur les terres arables du sud de notre cité.

Pour ce qui est du chiffon rouge de la rue Vincent Faïta, qui aurait le même effet de paupérisation que pour la rue de la République, ce n'est qu'un trompe l'oeil. Je propose d'ailleurs un projet alternatif pour desservir l'éco-quartier Hoche/Sernam et l'Université: celui de poursuivre la ligne par l'Avenue Feuchères, La gare centrale TGV, le Boulevard Talabot, direction directe Hoche/Sernam voire la gare relais envisagée au droit du viaduc SNCF à Jean Bouin.

Pour ce qui est de l'écusson le projet prévoit un partage du site avec les bus urbains et les vélos, l'élargissement de trottoirs, le report de stationnement, le déplacement de voies de circulation,... Ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes de sécurité, avec comme objectifs généraux: l'esthétique globale, l'usage des espaces, un phasage spatio-temporel, l'assurance de coordinations techniques (en espérant que, pour le coup, la surveillance des mesures phytosanitaires sera effectuée par un maire qui a souvent oublié dans ce domaine ses pouvoirs de police administrative). Par ailleurs je ne comprends pas pourquoi se trouve liée la rénovation de 7 places du centre-ville, rénovation parfois nécessaire mais pourquoi dans ce projet?

J'espère en tous cas que les élus de la Communauté d'Agglomération, ceux de la majorité municipale actuelle, le Maire-Président n'ont pas oublié l'arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Marseille du 30 Juillet 2013 relatif aux infractions à réparer en matière de patrimoine vivant notamment l'alignement des arbres sur le boulevard Gambetta et derrière la trémie, la rénovation du Square de la Bouquerie...... D'ailleurs à première vue il semble que tout n'ait pas été fait! Quand cela sera-t-il réglé? qu'en sera-t-il de leur maintien?

Par ailleurs mon attention a été attirée par la volonté de la Ville de préempter un lot d'immeuble vétuste au croisement des boulevards Courbet et Gambetta au motif de la mise en valeur de "La Porte Auguste" mais aussi de l'aménagement d'un projet de transport en commun. Mais la lecture des documents fournis montrent que la mise en valeur de cet élément de notre patrimoine antique est hors opération, alors quoi? Que cache l'acquisition du 80 Bd Gambetta?

Rien n'est fait pour rassurer sur la maîtrise du dossier, je reste opposé au contournement de l'écusson qui reste une aberration urbaine et un nouvel instant de dépenses inutiles.

Pour toutes réponses: rien, je n'avais qu'à être présent à la réunion de propagande réservée aux élus dans les jours précédents; à quoi sert le Conseil Municipal?

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 10:24

afp2013Je suis tout à la fois triste et perplexe face à la lecture du budget primitif 2014 qui ne répond pas aux enjeux de notre cité et aux attentes de ses habitants, projet sur lequel j'intervenais au nom de mon groupe ce samedi 14 décembre.

Alors que nous aurions pu attendre un projet donnant un cap nouveau à la ville ce n’est que la continuité d'une politique de classe, oublieuse de l’avenir, sans politique de développement durable ; une politique, traduite dans les chiffres, qui fait définitivement de M.Fournier le maire de ses amis promoteurs immobiliers, une politique qui n’écoute pas ou si peu nos concitoyens.

Je lis dans le projet 3,99M€ d’équipements publics pour les Terres de Rouvière, le Mas Védelin, Puits de Roulle, Mas de teste/citadelle, Saut du Lièvre, Mas Lombard,… autant de projets mis à disposition de promoteurs par des décisions administratives inappropriées et qui ne sont pas partagées par nos concitoyens.

Alors même que les quartiers restent sans investissement d’importance où seules des études sont projetées (grand ouest de Nîmes, intégration de Valdegour et Pissevin) ce qui après 13 ans de mandat est un peu court, l’image la plus frappante étant une ligne solitaire de 80 000€ d’investissements à Pissevin.

Alors que ces quartiers sont durement touchés par la pauvreté, le chômage, la précarité, dans une ville qui compte 13% de chômeurs (2 points de plus que la moyenne nationale), un taux de pauvreté de 19% soit 5 points de plus qu’en France, où 1 jeune sur 2 est au chômage et 70% sans diplôme dans les quartiers ANRU.

C’est une politique par laquelle des investissements lourds réalisés ne sont pas entretenus comme par exemple le stade marcel Rouvière, la galerie richard Wagner, sans parler d’écoles oubliées au profit de bâtiments neufs.

C'est le laissez faire, pour partie par idéologie, choix politique qui appartient à l'UMP et à l'UDI, ou par absence de moyens, du moins pour ce qu'ils en disent.

Mais justement si nous regardons les chiffres exposés nous constatons que le taux de rigidité structurelle de la ville de Nîmes est inférieur de 5,44 en comparaison des villes de la même strate, laissant peu de latitude aux élus.

Ceci est vrai parce qu'ils n'ont pas été à la hauteur des enjeux budgétaires de la ville, les ratios le montrent dans leur état cru :

Encours de la dette : Nîmes 1437, villes même strate 1081

Impôts : 722,45 à Nîmes contre 552, villes même strate démographique.

C’est aussi une ville qui investit peu comme le montrent la comparaison du ratio 18,23 pour Nîmes contre 20,4 ailleurs, la baisse du FCTVA qui passe de 6M€ en 2013 à 5,4M€ en 2014, politique poursuivie en inscrivant 42 923 048M€ d’investissements réels contre 48 936 654 en 2013, soit 6 M€ de moins.

Souvent la Majorité de droite se félicite de la qualité de sa gestion de la dette et de son action de stabilité de la fiscalité.

Finissant leur mandat nous pouvons comparer :

1995 (municipalité Bousquet; divers droite) : 290M€ de dettes pour la Ville sans compter celles de ses satellites (Senim, SEM marché gare, SEM d’habitat « nemausus », caisse de crédit municipal, club de sport,…) estimée à 600M de francs soit 91 M€ pour un total réel de dettes de 381M€

2001 (municipalité Clary/fabre-Pujol; gauche) : 280 M€ de dette après avoir consolidé la dette  des satellites (consolidation, rachat d’immobilisations…) soit 101 millions de réduction globale de la dette pesant sur les Nîmois. Et nous avions commencé une baisse de la fiscalité (1% par an)

2013 (Fournier/Lachaud) : 203M€ de dette soit 77 M€ de moins en 13 ans tout en augmentant en parallèle les services publics municipaux de 2,5% par an pendant 7 ans, en augmentant les impôts conséquence de leur décision de maintenir les taux tels que trouvés en 2001, TH 29,33% ; FB 31,05 ; FNB 83,76% ; soit une hausse de 13 165 699€ entre 2013 et 2014 par exemple, alors que vous indiquiez que la ville avait perdu quelques centaines d’habitants lors du débat d'orientation budgétaire.

Et si j’ai la malice d’ajouter, à due proportion, la dette créée à la Communauté d’Agglomération "Nîmes Métropole" pour 2/3 de son niveau soit 114M€ (montant global 171M€) la majorité UMP/UDI a réussi  en 13 ans à

Augmenter le cout des services publics,

Augmenter la part communale des impôts locaux réellement payés par les foyers nîmois,

Augmenter la dette qui pèse réellement sur nos concitoyens de 37M€.

Alors que la ville devrait dans ces temps d’instabilité être un rempart social et fiscal nous aurions pu imaginer la mise en régie publique de l’eau avec un taux dégressif, la gratuité des transports, l’€ symbolique pour les bibliothèques,….une réelle baisse de la fiscalité, diverses choses qui se font sous d’autres cieux.

Rien ne laisse à penser, à la lecture de votre projet de budget 2014, que vous souhaitez remédier à cette situation.

Nîmes est une ville fracturée ce que vous souhaitez cacher à travers quelques opérations sommes toutes assez normale pour une commune.

L’éco-quartier Hoche/Sernam ; quelques belles écoles Henry Wallon, jean Carrière, un beau projet de chauffage urbain récupérant l’énergie de l’incinérateur, mais aussi les allées jean Jaurès requalifiées malgré la destruction du patrimoine gallo-romain d’exception au profit d’un parking de béton.

A.E.F. réalisé  même si vous en avez changé la nature : parvis minéralisé des arènes, absence de trémie ouest est (à la demande du maire, commission supérieure des monuments historiques du 19 juin 2003), gare multimodale, triangle laissé aux promoteurs…..) à ce sujet il faudra bien remettre en place la circulade de l’écusson en ouvrant le boulevard de la libération ou de Prague.

Il y a aussi le Bus au gasoil , BHNS le plus cher de France, pour lequel il nous est proposé un embellissement des places, comme si cela était lié, et évidemment une extension pour finaliser son projet de captation des habitants du centre et de quelques faubourgs vers les zones de chalandise construites sur les terres arables du sud de notre cité.

In fine je veux dire ici notre désaccord sur le financement des conseils de quartier, supplétifs du service voierie, regretter l’abandon du plan climat énergie de Nîmes métropole et ville de Nîmes alors que par exemple c’est près de 10 km de pistes cyclables qui auraient pu être construites depuis son adoption. Il faut aussi rappeler notre opposition au projet somptuaire de Musée de la Romanité alors que nous pourrions être dans une ville musée et que le quadrilatère des jésuites, avenue amiral Courbet, pourrait accueillir à moindre frais un beau musée.

Par ailleurs Ils signent leur politique libérale en continuant sur une voie sécuritaire qui ne porte pas ses fruits ; encore des investissements en vidéo surveillance alors que notre ville reste dans les villes les plus criminogènes de France ; la lecture du philosophe français Michel Foucault pourrait les instruire des liens de cause à effet du système politique défendu et de la politique sécuritaire attentatoire aux libertés publiques que cela induit ainsi qu’il l’a démontré dans son cours au collège de France « sécurité, territoire, population » à la fin des années 70.

D’autres choix budgétaires permettraient de relancer l’activité du centre-ville qui se meurt comme le rappelle, pour la deuxième fois, l’enquête publiée par la CCI, de construire une communauté de vie en lieu et place d’une addition de villages, de tensions entre associations dues à leur pratique de subvention qui les monte les unes contre les autres à Valdegour et Pissevin, de relancer la démocratie locale parce que chaque individu est expert de son quotidien , de réguler la dépense publique à l’inverse de de ce qui est fait pour nombre de travaux dont le fameux pont du Paratonnerre réduit du tiers pour une dépense doublée.

Dans la ville de Charles Gide, j’espère qu’après Mars 2014, dans une démocratie réelle, nous pourrons répondre à l’urgence sociale et à l’impératif écologique pour une ville apaisée et harmonieuse, dans une agglomération attractive, mais c’est une autre histoire.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:20

DSC0015[1]internetVoici le temps des Fêtes de Noël et du jour de l'an qui revient. Nous vous présentons nos meilleurs voeux à vous et vos proches.

C'est aussi la période où M FOURNIER reprend à son compte le chant de Noël de Tino Rossi et en bon "petit papa noël" ne veut oublier aucun petit soulier. Après avoir inauguré trottoirs et fontaines, notre Maire distribue les petits cadeaux: une voie urbaine sud par ci, des travaux de voirie par là: l'Ecusson, Jean Bouin, chemin du Pont des Isles ou du Mas de Roulan, place duguesclin,.... Même les quartiers défavorisés, oubliés depuis 13 ans voient leur lot de cadeaux: un aménagement place Debussy, des jardins d'agrément à Pissevin et même, c'est dire, la promesse de la rénovation des sous sols de Richard Wagner, sans compter 50 arbres place Archimède ! N'oublions pas la promesse du haut débit pour les garrigues attendu de longue date, l'éclairage du boulodrome de Ventabren ou encore un parc relais à Calvas,...

Il reste à souhaiter que les élections municipales aient la même récurrence que Noël: chaque année!

Et que notre voeu du jour de l'an depuis 13 ans, la baisse des impôts communaux, soit réalisée, mais là ce n'est plus Noël.

Alain Fabre-PUJOL (EELV) - Catherine CALMET-ROATTA (PS) - Emmanuel CARRIERE (DVG)-

7 rue Bourdaloue 30900 - 04 66 76 04 23

grp-socialiste-pour-l-union-vdn@orange.fr

blog:fabre-pujol.over-blog.com

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 09:20

afp conseil municipal 2Hausse des impôts municipaux et dette élevée, voilà le bilan que j'ai dressé lors de la séance du Conseil Municipal de ce samedi 16 novembre dans le cadre du débat d'orientation budgétaire préalable au vote du budget de la ville pour 2014.

La prudence de mes propos a été volontairement cantonnée dans le périmètre budgétaire alors que nous tenions ce débat d'orientation budgétaire pour notre ville à 4 mois du futur scrutin municipal.

Le rapport de présentation évoque le contexte international fragile, la zone Euro sortant difficilement d’une période de récession, la reprise économique avec un taux de croissance excessivement modéré pour notre pays.

Il y est dit l'évolution des dotations de l'Etat qui seront en augmentation au regard de l'année dernière malgré les efforts demandés à tous pour contenir la dette publique avec une péréquation de solidarité plutôt favorable à notre commune tout comme le sont la dotation de solidarité urbaine en hausse de 1,3M€ ou la hausse de la DGF de 2M€.

Je reste toutefois surpris, comme les années précédentes, du peu de visibilité sur l'implication de la Communauté d'Agglomération dans la vie de notre cité en l'absence d'un ratio minimal prélèvement/investissements tout comme de la participation à la mise en œuvre des politiques publiques déléguées au pôle métropolitain Nîmes-Alès alors que s’y joue dans un avenir non daté pour plus de 600 M€ de dépenses avec des projets de liaisons routières (dont le contournement ouest de la ville), ferroviaires (une gare de proximité au nord de la ville ?), l’eau pour un projet de transport vers Alès à 130M€, le numérique avec la fibre optique.

Je reste tout aussi surpris de ne pas voir figurer dans ce document prospectif la valeur de la mise en œuvre du fonds de soutien aux collectivités ayant contracté des produits structurés (les fameux emprunts toxiques).

Il me semble que dans un paysage administratif et politique en évolution quelques agrégats supplémentaires sur notre environnement financier, immédiat et futur, eussent été nécessaires.

D'autant plus nécessaire que la ville est aujourd'hui le dernier rempart pour nos populations: salarié(es), jeunes, retraités, attributaires d'aides sociales,.....

Nous devrions, ici, à Nîmes, initier une véritable politique d'aide aux contribuables-citoyens et à nos entreprises essentiellement constituées de commerces, TPE et PME.

Ceci passe au premier chef par un plan fiscal de baisse des impôts sur les particuliers et les entreprises afin de soutenir la demande.

Ceci est contraire à la politique que vous menez puisque  la fiscalité continue de croître; le gel des taux de fiscalité locale portant sur les ménages (taxe d’habitation et taxes foncières bâtie et non bâtie) représente une augmentation des sommes versées par la hausse mécanique des bases d’imposition fixées par les services de l’Etat (à la hausse, comme toutes valeurs locatives) et par l’évolution démographique de notre cité (à la baisse puisque vous écrivez que le nombre d'habitants de notre ville a diminué de 3 255 habitants en page 27 du D.O.B.). Pour qu'il n'y ait pas d'augmentation de la fiscalité communale il eut fallu baisser les taux, alors que nous connaissons une hausse de près de 13% en 5 ans (de 88,9M€ en 2008 à 102M€ en 2012) hausse largement supérieure à l'inflation. Si nous sommes l'une des rares villes de France à ne pas avoir augmenté les taux d'imposition nous en restons malheureusement toujours l'une des villes les plus chères et, gardons à l'esprit ce qui est comparable: Paris peut augmenter ses taux de taxe foncière de 232,8% ce taux reste le plus bas de France à 5,13% alors qu’avec 0% de hausse nous sommes à 31,05% pour le foncier bâti, soit 6 fois plus.

Je ne peux que renouveler le vœu que je formule, avec mon groupe, depuis 13 ans, celui de vous voir baisser, ou au moins, écrêter l’imposition des nîmois qui, pour la moitié d’entre eux, supportent cette majoration au détriment de leur pouvoir d’achat. Je l'avais fait de 1999 à 2001, vous avez renoncé, préférant la facilité.

Président de la Communauté d’Agglomération, je vous suggère la même démarche auprès des entreprises qui paient le versement transport à son maximum (1,8%) pour un service qui n'est pas à la hauteur de ce qui est attendue dans une agglomération de près de 250 000 habitants en matière d'équipement voire de gratuité des transports publics.

Dans une ville fracturée, qui se paupérise, dont seulement 44,5% des foyers sont soumis à l’impôt sur le revenu vous auriez pu, aussi, jouer sur le droit d’usage de divers services publics. Vous nous dites que vous ne les avez pas augmentés et que pour 2014 il en sera de même ; j’aurais aimé avoir une étude comparative sur les taux de fréquentation entre la période où vous augmentiez lesdits services de 2,5% par an et la dernière période en date et, pourquoi pas une étude sur la gratuité de certains d’entre eux.

Un autre indicateur est capital dans ce débat, celui de la dette. J'ai toujours pensé que vous faisiez un effort réel, dans la continuité de ce que j'avais amorcé en 1996, pour désendetter la ville et, avec mon groupe, nous avons salué chaque année votre travail sur cette importante question jusqu’en 2011 compris. « Le Journal du Net », magazine économique sur la toile montre que la courbe de la dette repart à la hausse depuis 2011, qu’elle reste dans un volume triple de la moyenne nationale et que son annuité remboursée par chaque nîmois est le double de la moyenne nationale. Par ailleurs un doute persiste sur la gestion des emprunts structurés, sur ce que la Chambre régionale des comptes appelait les emprunts toxiques dans son rapport de 2011. La transparence aurait voulu que vous nous présentiez l'état des contrats en cours et non une déclaration succincte indiquant qu'un seul emprunt se situe hors de la charte Gissler, sorte de guide de bonne conduite entre collectivités et bailleurs de fonds alors qu’à la lecture de la presse locale et nationale nous balançons entre un risque de 33 à 53 M€.

Il est incontestable que globalement le montant de la dette Nîmoise a baissé mais vous ne nous parlez jamais de la part transférée à la Communauté d'Agglomération et arrivant au terme de 13 ans de gestion je voudrais tranquillement appelé votre fidèle adjoint délégué aux finances à plus de modestie. Une comparaison peut se faire. Avec vous la dette a baissé de 82M€ en 13 ans, avec la gauche et les écologistes elle avait baissé de 61M€ en 6 ans (juin 1995 à mars 2001). Mais il y a longtemps que la gauche n'a plus à se justifier de la qualité de sa gestion, elle doit justifier des prélèvements au regard du service rendu pour donner du sens à l’action publique.

Le Budget étant l’outil de la politique municipale, nous reviendrons, lors du vote du Budget Primitif, sur divers projets énoncés dans votre document.
De bonne foi, des mesures intéressantes sont édictées notamment sur les écoles, des travaux ici ou là, diverses aides apportées à des associations citées dans le rapport sur les zones urbaines sensibles, mais tout ceci ne fait pas sens, ne structure pas la politique d’une grande ville.

Je suis dubitatif sur votre vision des quartiers pour lesquels vous vous contentez de dire que la convention D.S.U continue sans développement particulier alors que Nîmes reste la mauvaise élève de la classe en Languedoc Roussillon sur l'usage des fonds ANRU. Sur ce thème j'ai été désagréablement surpris de la reconduction, pour la troisième année consécutive, du discours convenu sur la façon de traiter les Centres sociaux de la Ville alors qu'ils sont à l'agonie sur le plan financier, que des équipes y sont peu déployées sans oublier la marginalisation d'associations qui ne peuvent accéder aux locaux existants ni évoquer l’absence criante de locaux communs disponibles......litanie des jeunes et des associations de quartiers que je rencontre. Je vous disais l’année dernière que vous avez systématiquement démembré l’action menée par les équipes de professionnels et d’acteurs associatifs dans lesdits centres depuis 2001, vos documents en font la démonstration, la lecture des pages 60 et suivantes est édifiante sur la rupture du lien familial voire du lien de jeunes avec notre cité, même si évidemment des interventions ponctuelles ont eu lieu dans ces quartiers qui accueillent près de 26 000 habitants. 

Pour ce qui est des investissements il va sans dire que le tableau des autorisations de programme et crédits de paiement par lequel vous esquissez les investissements pour 2014 sera modifié en mars 2014: 8,4M€ pour un musée de la romanité, 1,3M€ pour le mas de teste-citadelle glisseront pour partie vers les travaux nécessaires de voierie, de réhabilitation du musée archéologique, de la rénovation urbaine de nos quartiers ou même de mise en place de pistes cyclables.

Enfin je ne commenterai pas le contenu des pages 28 à 47, tout à la fois bilan de votre action municipale et programme électoral sinon pour vous indiquer que sur ces bases là le débat électoral portera certes sur divers projets mais aussi sur vos échecs en matière de sécurité, de propreté, de rénovation urbaine, de lien social, de pratique démocratique, de politique de l’emploi......

En terme d'investissements humains et matériels nous sommes sur des trajectoires différentes; nous voulons privilégier les nîmoises et les nîmois, toutes et tous, quand vous cultivez vos amis. Alors qu'il est nécessaire de mettre en œuvre un "plan Marshall" pour les quartiers en difficulté de notre ville vous nous parlez d'études !

J’espère pouvoir lire la mise en œuvre de moyens culturels, commerciaux, urbains pour que notre centre-ville revive y compris en dehors du temps des 2 férias, les éléments qui feront de Nîmes un pôle touristique majeur alors qu'en terme de nuitées nous arrivons derrière nos voisines, Montpellier, Aix en Provence, Avignon, Arles, la rénovation du «quadrilatère des jésuites" au sein duquel sont abritées de prestigieuses collections archéologiques et de sciences naturelles afin d’ y créer un réel musée de la romanité inscrit dans notre histoire, la mise en œuvre par la collectivité des emplois d'avenir, la place donnée aux conseils de quartiers dans la cité, l’ouverture de petits travaux sur le boulevard de Prague pour retrouver la « circulade » de nos boulevards, le projet de construction du pont nécessaire sur le "Kennedy" afin de désengorger le rond-point qui dessert l'hôpital, la mise à l’étude du retour en régie publique de l’eau,......mais je ne voudrai pas vous donner trop d'idées pour votre prochain programme municipal.

Pour l'essentiel la seule construction à laquelle nous souhaitons participer, et elle coute peu, c'est celle d'un lien unissant nos concitoyens pour une ville harmonieuse et apaisée, ce qui n'est pas le sens de votre action publique.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 19:49
CLIN D’ŒIL “Une photo prémonitoire pour 2014 ?”
Photo DR/

Françoise Dumas, députée PS, Alain Fabre-Pujol, conseiller municipal EELV et Christophe Cavard, député EELV. Photo DR/

Samedi dernier soit 9 novembre, Alain Fabre-Pujol, conseiller municipal EELV, célébrait son premier mariage pour tous en mairie de Nîmes. A cette occasion, un cliché a été pris (à la va-vite) de l’ancien député du Gard (1997-2002) qui avait voté le PACS, en compagnie des deux députés nîmois qui ont défendu et voté la loi dite “un mariage pour tous”, Françoise Dumas (PS) et Christophe Cavard (EELV), tous deux invités par les mariés. En voyant cette photographie, Alain Fabre-Pujol n’a pu s’empêcher de commenter : “Les deux nouveaux mariés ouvraient un nouveau chapitre de leur histoire personnelle et provoquaient peut être l’histoire locale avec une photo prémonitoire pour 2014 ?” Et lorsqu’on lui retourne la question, le conseiller municipal EELV, chef de file de l’association Nîmes Simplement favorable à une union de toutes les gauches répond : “De belles discussions sont en cours mais pour l’instant rien n’est signé. Les bans seront publiés un peu plus tard !” Pourrions-nous avoir une “deadline” afin que nous puissions nous (pomponner) préparer comme il se doit pour ce mariage ? “Tout sera réglé avant Noël, chacun de son côté y travaille pour.” L’homme a l’art de cultiver le suspense !

S.Ma

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 19:04

mariagepourtousnov2013.jpgCe samedi après midi un mariage "pour tous" en mairie de Nîmes avec un casting de luxe au "palco".

autour d'alain Fabre-Pujol, Conseiller municipal EELV qui avait voté le PACS alors député du Gard (1997-2002) et qui officiait, les deux Députés Nîmois Françoise DUMAS (PS) et Christophe CAVARD (EELV) qui ont défendu et voté la loi dite "un mariage pour tous".

 

 

Je suis heureux de vous accueillir, ce samedi après-midi, 9 novembre, dans la maison commune pour exercer au nom de l’Etat français la fonction d’officier d’état civil.

Merci d’avoir choisi Nîmes, même si ce choix ne fut pas simple, ville décriée pour son conservatisme, son esprit querelleur, ses réboussiers, son austérité, mais aussi ville d’amour et de joie : comment oublier que dans une pièce voisine Margueritte de Navarre, mère d’henry IV, y écrivit quelques lignes de l’Heptaméron, ouvrage essentiel de l’amour courtois, que guillaume Apollinaire dédia ses heures de repos militaire et de tourments amoureux à l’écriture des poèmes à Lou, que probablement un chef camisard, Cavalier, fut pris par la soldatesque royale après avoir couru le risque de rencontrer sa douce en cœur de ville, sans oublier les carnets de voyage du romantique Stendhal ni toutes les générations anonymes de jeunes nîmoises et nîmois qui ont escaladé les murs des jardins de la fontaine pour conter fleurette à leur amour d’un soir ou d’une vie.

Nous avons fait connaissance il y a une quinzaine d’années et vous m’avez dit que mon action vous avait ouvert la voie à double titre, à titre personnel, permettant votre rencontre alors que vous partagiez un loisir qui vous est commun, la randonnée en nature et en montagne, autorisant des études qui vous ont permis d’accéder à deux métiers voués à l’éducation et à l’apprentissage de la vie, deux métiers qui vous placent au service de la société et de ses enfants.

Cette action de parlementaire que je fus ouvrait, aussi, la voie à votre union avec le vote du PACS. Pour avoir lu les mêmes propos homophobes, conservateurs, honteux, haineux des opposants à la nouvelle loi que ceux que j’entendais à cette époque je suis heureux d’être accompagné pour cette cérémonie de mes amis Françoise Dumas et Christophe Cavard, Députés du Gard qui ont voté la loi dite du « mariage pour tous ».

Alors que partout est proclamé l’état de crise, économique, sociale, environnementale, morale ; alors que l’on nous annonce le délitement de nos civilisations, la mise à bas de nos mœurs communes, la défiance généralisée, vous décidez, en vous présentant ici, entouré de nombreux amis, de lancer un défi à l’avenir et de bâtir, avec votre union , un pacte de confiance qui doit vous permettre de traverser ensemble les orages de la vie et, aussi, heureusement, les moments de bonheur qu’elle vous réserve. Vous pourrez désormais vivre votre union soulagés de pouvoir dire que vous avez un mari, de vous présenter comme un couple, reconnu ainsi par la société et vous libérant, pour partie du poids des regards et des mots parfois désobligeants, y compris venant de vos plus proches, collègues de travail, connaissances, dont l’éducation et la morale personnelle laissent peu de place à l’amour.

Chacun se rappelle les mots du poète guyanais Léon Gontran Damas cité par madame la garde des sceaux, Christiane Taubira alors qu’elle saluait l’ouverture du débat sur le « mariage pour tous » : l’acte que vous allez accomplir est beau comme une rose dont la tour Eiffel assiégée à l’aube voit s’épanouir enfin les pétales, grand comme un besoin de changer d’air, fort comme le cri aigu d’un accent dans la nuit longue.

Cette citation de l’un des 3 fondateurs du mouvement politique et littéraire de « la négritude », aux côtés d’Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, marquait la sortie des personnes cantonnées aux marges de l’ombre, vivant dans l’air vicié de la labellisation des minorités pour enfin respirer l’air de la liberté et de la reconnaissance.

Et par la consécration de votre mariage nous allons rappeler le triptyque républicain : liberté, égalité, fraternité

Liberté parce que le mariage est un choix résultant de la liberté des parties et non plus, depuis 1792, la sacralisation d’une volonté divine

Egalité parce que son évolution depuis la révolution est une conquête éternelle, fondatrice de la république laïque qui accueille en son sein chacun de ses enfants et assure l’égalité des droits au fur et à mesure de l’avancé des lois (1970avec la communauté de vie et l’égalité des droits ; 1975 consentement mutuel ; 2009 l’enfant sujet de droit universel)

Fraternité parce qu’aucune différence ne peut servir à des discriminations d’Etat.

In fine Je ne peux que vous inviter à l’instar d’André Maurois « à cette longue conversation qui semble toujours trop brève, qu’est un mariage heureux ».

 

 

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 18:10

ecole-beaux-arts.jpgLa ville de Nîmes est dotée d'une école Supérieure des Beaux-Arts, sauvée par la municipalité à laquelle j'appartenais (1995-2001).

 

Les étudiants de notre belle école interpellent aujourd’hui la Ville sur l’absence de WIFI au sein de cet établissement reconnu et qui met en œuvre dans ses cursus les nouvelles technologies de l’information et de la communication, nouveaux instruments ou espaces de création artistique. Conseiller Municipal et membre du Conseil d'Administration de l'ESBAN j'ai interpellé l'Adjoint au Maire délégué à la culture et à la tauromachie, Président du Conseil d’Administration de l’école supérieure des beaux-arts de Nîmes sur une question qui nous est collectivement posée.

Je pense que l’assemblée municipale pourra trouver les crédits nécessaires pour combler ce vide technologique.En tout cas si ce dossier vient devant le Conseil Municipal et le Conseil d’Administration de l’école des Beaux-Arts j'y apporterai mon soutien.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 10:03

eerie-nimes.jpgJ’apprends la confirmation de la fermeture de l'antenne nîmoise de la prestigieuse école des mines d'Alès sur le parc Georges Besse. Il est dommage que Nîmes perde ce lieu de savoir.
Lancé par la CCI, repris par la ville, mis à disposition de l'Ecole des Mines d’Alès ce site a formé nombre d’ingénieurs avec un coût de gestion du site nîmois d’environ 300 000 euros par an, sans tenir compte des salaires.

Jusqu’à aujourd’hui, la CCI versait 1,5 million d’euros à l’EMA. Pour cause de restriction budgétaire, elle versera 600 000€ en 2014.
Ce transfert ne se fera pas gratuitement et il est déjà évoqué un projet de 22 M€ pour construire un bâtiment sur Alès.
Alors que la majorité UMP/UDI de la Ville, de la Communauté d’Agglomération et du Pôle Métropolitain sait inaugurer en grande pompe des bâtiments neufs Il me semble que ces collectivités publiques, déjà engagés dans le développement universitaire de Nîmes, doivent trouver une poignée d’€uros pour conserver près de 70 personnes dont une vingtaine de chercheurs, des thésards, d’autres étudiants ainsi que l’ensemble du personnel administratif et technique.

alain FABRE-PUJOL, Conseiller Municipal de Nîmes

 

 

 

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