Le temps libéré par la réforme scolaire mise en place par de nombreuses communes dès cette rentrée (sauf Nîmes prévu seulement en septembre 2014 au regard du sectarisme UMP), le temps périscolaire, celui des vacances nécessitent une fonction reconnue pour les animateurs volontaires : formation, actions d’animation, rémunération,…

Déjà existent des filières professionnelles dans la fonction publique territoriale par lesquelles nous pourrons municipaliser les centres de loisirs (ils sont « privatisés » pour l’essentiel à Nîmes) dans le cadre du temps libéré par la réforme scolaire. Nous travaillerons aussi avec les associations gardoises spécialisées (FRANCAS, FALEP,…..) pour professionnaliser l’action des animateurs volontaires qui interviennent dans l’intérêt des citoyens de demain que sont nos enfants ou petits-enfants. Sans attendre mars 2014, j’interpelle nos parlementaires nîmois sur la création, par la loi, d’un véritable statut conforme au droit du travail.

Alain FABRE-PUJOL, 

Conseiller Municipal de Nîmes (EELV)

L’Hôtel "Colomb de Daunant", rue Fénelon, bâtiment inscrit aux monuments historiques, qui présente donc, selon le Code du patrimoine, « un intérêt d’histoire ou d’art suffisant pour en rendre désirable la préservation » va être détruit dans les jours prochains. La raison en est simple : un permis de démolir avait été délivré par la mairie de Nîmes en 2007, et entériné par l’Architecte des Bâtiments de France qui aurait pu l’interdire au titre des abords (il se situe en effet dans le périmètre de protection d’un autre monument historique).

nous avons demandé un sursis à exécution auprès des différentes autorités compétentes; 

Dans cette affaire, qui menace une nouvelle fois un élément du patrimoine nîmois, il convient de souligner le rôle joué par les principaux acteurs, membres de l’association Cobaty qui rassemble divers architectes, promoteurs, investisseurs privés et techniciens du bâtiment

Jean-Paul Fournier, maire UMP de Nîmes, arme de destruction massive du patrimoine nîmois (sites gallo romains, arbres, garrigues,…) dont la garde rapprochée est constituée d'un ancien président de Cobaty, et d'un vice-président de Cobaty, avait défendu en 1984 l'acquisition par la ville en raison de l'aspect patrimonial du bien. Il l’avait revendu au MEDEF 3 ans après.

Jacques Dreyfus, architecte des bâtiments de France du Gard, qui laisse détruire un bâtiment suffisamment intéressant pour être inscrit aux monuments historiques, en délivrant cette fois un avis conforme. Il est à espérer que son appartenance à Cobaty n’a joué aucun rôle dans ce dossier.

Alain Penchinat, le promoteur, lui aussi membre de Cobaty, qui va démolir un bâtiment inscrit aux monuments historiques, alors qu’il vient d’être élu à l’Académie de Nîmes.

La loi patrimoine voulue par le Ministère de la Culture n'est pas encore votée mais il semble évident au vu de cette affaire qu’une inscription au titre des monuments historiques prise après l’octroi d’un permis de démolir devrait être considérée, au même titre que le classement, comme une interdiction de démolir un édifice et permettrait d’éviter un mélange des genres inapproprié.

alain Fabre-Pujol, Conseiller Municipal, porte parole de Nîmes simplement,

sibylle Jannekeyn, Vice Présidente de Nîmes simplement

Avec la réduction drastique des déplacements en commun, Monsieur Fournier, super maire de Nîmes avec la Présidence de la Communauté d’Agglomération, nous fait prendre la mesure de l’impéritie de sa gestion qu’il ne peut plus cacher après 13 ans de gaspillage des deniers publics.

A cause d’un projet de TCSP prévu à 17M€, pour un cout final de plus de 70M€, des lignes de bus seront tronquées et le cimetière du Pont de Justice, les équipements sportifs de La Bastide, le pôle emploi de Castanet et la zone d’habitat du Mas Chalvidan ne seront plus desservis ; les handicapés ne bénéficieront plus d’un service de qualité assuré jusqu’à maintenant par le GHIP. et les quartiers resteront isolés.

Le Conseil d’Agglo a même décidé, ce 17 juin, sans que le Conseil Municipal de la ville soit consulté, de ne retenir que la partie la moins intéressante, parce que la moins couteuse, de l’extension du bus au gas-oil qui dessert le centre-ville et les zones commerciales du Sud.

Alors qu’une puissante politique de transports devrait voir le jour dans l’Agglomération et le cœur de celle-ci c’est une politique de gribouille qui est mise en avant : plan vélo à l’abandon, zones piétonnes à l’arrêt, circulation auto débridée avec des flux qui ne sont pas mesurés, un centre-ville qui se meurt. L’impôt, la dette, l’arrêt des politiques publiques seront le triste bilan que les écologistes et la gauche devront relever en 2014.

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 interpellé sur la copropriété des "Hauts de Nîmes" à propos de divers aménagements et la situation particulière en matière d’urbanisme que connait ce complexe de sport et de loisirs bien connu et plus particulièrement sur l’irrespect des normes NT0 spécifiques à la zone je me suis rendu sur place. Par suite j'ai écrit au Maire de Nîmes, il y a plus de 11 semaines, sur un sujet qui pose encore une fois la question de la destruction de notre garrigue au profit de promoteurs privés, sachant que des procédures judiciaires sont ouvertes à ce sujet depuis 2005. Ma lettre datée du 7 mars 2013 est restée sans réponse.

Il semble que des désordres récurrents existent sur l’ensemble du site constitué de plus de 20 parcelles cadastrales indivises totalisant 419 098 M2.

Le premier est de savoir comment des parties communes indivises ont pu être séparées en plus de 80 parcelles privatives, sans autre forme que le minimum de bornage.

Le deuxième étant que la règlementation n’a pas été mise en œuvre dans le cadre du permis 30-189-03/P201 puisque j’ai pu constater sur site qu’en ce qui concerne la délimitation des axes réservés pour la circulation des voitures, des vélos et piétons, aires de retournement, ni les matériaux nécessaires, ni les indications de mesures des voies elle-même et entre voies de circulation et habitations n’étaient respectées ; il en va de même pour les places de parking attribués aux logements, pour les places de parking pour handicapés et pour le plan de végétalisation.

Il en est globalement de même pour les permis de construire suivants : 30-189-03/P0201 ; 30-189-04/P.0489 ; 30-189-04/P.0490 ; 30-189-06/P.0047.

Certains de ces permis présentent des particularités « extraordinaires » :

-l’autorisation de construire 4 garages puis des studios en étage (P.0047) alors que n’existe pas de voies d’accès aux dits garages, l’ensemble se transformant en surface à usage commercial sans droit à construire joignable par une terrasse sans accès auxdits garages ;

-le permis P.0490 dans lequel la surface de terrain et la surface de plancher sont identiques à 1099m2, opération privatisant de fait près de 11 000m2 de garrigues située en arrière des constructions au profit d’une Holding;

-un permis de construire accordé un 25 mars avec un certificat de fin d’achèvement des travaux en date du 26 mars, quelle célérité pour le coup !

Par ailleurs j’ai pu constater la présence de diverses constructions ne correspondant ni au règlement de copropriétés, ni aux permis de construire : terrasses, cabanons, piscines hors sol,… . Et dans le cas où des surfaces de terrains concédés en jouissance privative permettraient ce type d’extension il serait bien que les tantièmes correspondant soient ajoutés, ce qui n’est pas le cas, notamment parce que certaines de ces constructions sont irrégulières.

De nombreux troubles semblent régner dans la vie juridique et foncière de ce beau complexe sportif et de loisirs situé dans un massif de garrigues typique de notre cité. Il semble nécessaire que le Maire  puisse intervenir afin de faire respecter la règlementation, chose pour laquelle les chefs de services et les élus instruits de ces exceptions n’ont pas mis les moyens de la puissance publique en action.