Nîmes capitale verte ce n’est pas qu’un slogan, c’est aussi une démarche qui permet de bénéficier de programmes européens et de construire une communauté de destin, un projet qui structure notre mode de vie : Le climat, les transports, les espaces verts, la biodiversité, l’utilisation des sols, la qualité de l’air, la gestion des déchets, la pollution sonore, l’eau, la communication, l’assainissement, le management environnemental,.......
Revenir à une régie municipale de l’eau et mettre en place un schéma directeur de l’eau potable et une politique de transport de l’eau brute : pour une meilleure qualité et gestion, et une baisse des charges pesant sur les Nîmois : le prix est aujourd'hui de 3,20€ m3 (moyenne nationale 2€/m3), avec un réseau, pour sa partie connue (1469km soit seulement 54%), en mauvais état provoquant 41% de pertes entre les captages et l’usager ; le délégataire n’a pas fait son travail d’entretien, de réparation de l’existant, ni de remplacement (il reste 3647 branchements au plomb) et n’assure pas complètement la qualité avec des taux de pesticides, nitrates, plomb élevés. Par ailleurs il faut réaliser des travaux préventifs sur les champs de captage et développer un schéma de distribution de l’eau brute. Le Prix de l'eau baissera cela s'ajoutant à la baisse de la fiscalité de 6%.
Soutenir l’écoconstruction et la réhabilitation des bâtiments anciens, filière porteuse d’emplois non-délocalisables et moyens de reconstruire une partie du centre-ville et des quartiers. Nous associerons la profession à un programme communal de petits travaux pour revitaliser le tissu urbain et proposer ainsi de véritables économies dans les dépenses d'énergie des ménages.
Créer une ceinture verte et protéger la garrigue par la mise en place d’une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AMVAP), prévu par la Loi Grenelle II de l’environnement qui nécessite une période de concertation et l’intervention de nombreuses personnes publiques ; le résultat étant que les travaux sont soumis à autorisation, que le zonage est défini, que l’habitat est soumis à diverses règles et que la filière agricole peut y être développé : agro-pastoralisme, cultures méditerranéennes, oliveraies, agroalimentaire artisanal, exploitation du bois, développement de l’artisanat sur la pierre sèche, rénovation continue des 72 sources….., relancer les travaux d’entretien et d’équipement du Bois des Espeisses, du Mas d’Escattes, du Clos Gaillard, finalisation de la coulée verte, soutien à l'agriculture en plaine et à la création de jardins partagés.
Le patrimoine vivant de la ville doit être préservé par l’inclusion des chartes de la Garrigue et de l’arbre dans le P.L.U. de façon à ce que les abus commis depuis 2001 ne puissent plus être commis PAE mas de teste/courbessac ; Hauts de Nîmes ; puits de Roulle ;…tout comme la protection des arbres en ville (travaux du TCSP, parc d’enfants de valdegour).
S’engager dans la transition énergétique en développant les énergies propres pour assurer l’indépendance énergétique de la Ville et de l’Agglo à hauteur de 50% en 2020 : économie circulaire permettant de retraiter les déchets ménagers et industriels, parcs de photovoltaïques et d’éoliens en soutenant les filières de l’économie sociale et solidaire ; d’aucuns avaient en projet de faire (entre autres choses) de l’ex-tour BRL un phare du photovoltaïque.
Densifier le logement en centre-ville et éviter l’étalement urbain, en révisant la politique urbaine, le plan local d’urbanisme (PLU) et le plan de déplacement urbain (PDU) privilégiant les transports doux (voies piétonnes, pistes cyclables, transports en commun, covoiturage, zone 30, parcs relais….) Finir la ligne 1 du bus haut niveau de service en desservant la gare. Diversifier les dessertes des lieux de vie et les horaires des transports en commun sur l'ensemble de la Ville et l'Agglomération.
Mettre en place un véritable Agenda 21 pour la Ville et son Agglomération donnant des lignes directrices sur les espaces naturels, l’agriculture urbaine et péri-urbaine, un bilan carbone, la réduction des dépenses énergétiques en sortant du « greenwashing » actuel.
Ceci nécessite de relancer le plan climat énergie, bel outil politique multicritères : politique d’aménagement du territoire et des transports, habitat et développement économique, de l’énergie, il impacte également une politique agricole: la création de circuits courts permet l'économie de carburants et l’emploi moindre de produits phyto sanitaires….
Nîmes capitale Bio : La volonté affichée est d'introduire 50% de produits bio et locaux dans la restauration collective, les cantines scolaires plus particulièrement, d’ici à 2020. Les circuits courts sont privilégiés, le tri sélectif en fin de repas est mis en place, l’apprentissage au gout pour les plus petits est assuré, l’ensemble des acteurs de la filière sont concernés (boulangers, bouchers,…). Dans chaque collectivité où cela a été mis en place on a constaté une satisfaction de l’équipe de cuisine à produire, transformer, fabriquer, cuisiner, le taux d’enfants qui mangent à la cantine a augmenté, le gaspillage a énormément diminué (de l'ordre de 50 %) surtout sur les fruits de saison. Certains agriculteurs « conventionnels » ont prévu de se convertir en bio pour pouvoir répondre à la demande. Un travail sera réalisé pour adapter les marchés publics à l’offre locale. Une analyse de l’offre réalisée à travers la constitution d’un groupe de travail avec les relais agricoles. Puis un cahier des charges simplifié réalisé et transmis à la chambre d’agriculture qui forme les producteurs : comment répondre à un marché public ? Par ailleurs cela rentre dans un projet d'éducation populaire dans lequel peut se trouver associer "les saveurs du monde" dans le cadre du développement équitable.
Nîmes ville zéro pesticide : Les espaces publics seront traités par des produits sans pesticide ; avec le concours de la chambre d’agriculture les professionnels et les jardiniers « du dimanche » pourront suivre une formation pour traiter sans pesticide.
de gauche à droite, les candidats EELV sur la liste "Nîmes Capitale" de Françoise Dumas: chantal Roussel; Marc Viala, Président de Nîmes simplement, C.Cavard (com soutien);Sibylle Jannkeyn, membre de la CPRC Languedoc d'EELV; Christophe Cavard, Député du Gard; Stella Pinnisi, secrétaire du groupe Nîmeuropécologie et membre du Conseil National EELV, Alain Fabre-Pujol, conseiller Municipal EELV, Philippe Marrot, membre du Comité Politique régional d'EELV, Françoise Leblanc, membre du CPR languedoc Roussillon d'EELV, josette Vidal, Sébastien Cambon; (était absente corinne Pasquet).