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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 11:08
Nîmes dit non au gaz de schiste!

à l'occasion de la séance du Conseil Municipal du 6 Février 2016 j'ai proposé un vœu relatif au PROJET DE RECHERCHE DES GAZ DE SCHISTE. Le vœu a été adopté à la majorité (évidemment les élus de gauche et écologistes, mais aussi les élus de droite, seule l'extrême droite FN s'y est opposée)

Vœu:

Considérant l’annulation de l’abrogation ministérielle d’un permis de recherche et d’exploitation des gaz de schiste dit de Montélimar par le tribunal administratif de Cergy Pontoise,

Considérant que ce permis de mars 2010, autoriserait le groupe Total à entreprendre des recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux sur un périmètre de 4327 km2, allant du sud de Valence à Montpellier, et plus particulièrement le territoire de la communauté d’agglomération Nîmes Métropole et celui de la Ville de Nîmes,

Considérant que les techniques d’extraction de ces gaz de schiste ne sont manifestement pas conformes aux principes de développement durable et aux termes de la loi du 13 juillet 2011 du fait de leur consommation très importante d’eau ; de l’absence de protection des captages et réserves d’eau existants et donc du risque avéré de pollution de ceux-ci par l’utilisation de polluants ; du risque provoqué par la technique de fragmentation des roches comme l’ont montré des accidents sur les sites d’exploitation minière aux USA et au Québec.

La Ville de Nîmes,

Conformément aux termes de l’accord de la conférence sur le Climat de Paris (COP 21) de novembre 2015 qui fixe des objectifs drastiques en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de limitation de l’utilisation des énergies carbone, incompatibles avec l’exploitation des gaz de schiste, et aux engagements pris par le Gouvernement français pour interdire l’exploration des sols schisteux et leur exploitation.

Dans la lignée du vœu adopté à l’unanimité lors de la séance du 2 avril 2011

-Exprime son inquiétude quant au devenir de son territoire et à la protection de sa population,

-Demande au gouvernement (et au parlement avec l'adoption d'une proposition de loi cosignée par les députés gardois, notre collègue Françoise Dumas et Fabrice Verdier) de mettre en œuvre tous les moyens de droit pour arrêter les démarches susceptibles de conduire à l’extraction de gaz de schiste.

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 11:06

à la suite d'un incident de séance survenu lors du conseil municipal du 7 novembre 2015 j'ai interpellé le Maire de Nîmes, sans espoir de réponse!

Monsieur le Sénateur maire,

Vous avez tenu des propos clairement diffamatoires à mon endroit et à l’encontre de madame la Présidente du Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du Gard en séance du Conseil Municipal ce samedi 7 novembre au matin, laissant à croire que j’occupais un emploi fictif à l’issue d’un recrutement de complaisance au sein de l'établissement public qui m'emploie.

Soit votre langue à fourché sous le coup d’un énervement tout aussi passager que coutumier, soit vous avez délibérément menti, soit votre méconnaissance du statut des fonctionnaires territoriaux est abyssale après 14 ans de mandat de Maire précédés de 18 ans de mandat d’adjoint au maire ou de conseiller municipal.

A défaut de connaitre le statut de la fonction publique territoriale encadré par la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 vous pourriez au moins connaitre votre statut de parlementaire alors que vous effectuez votre deuxième mandat de Sénateur. Vous sauriez l’interdiction de cumul entre l’emploi de fonctionnaire et la fonction de parlementaire ce que la section 2 de la loi précitée et l’article 2 du décret n°2006-1022 du 21 aout 2006 modifié organisent avec la position dite de « détachement pour fonction élective ».

C’est dans ce cadre strictement règlementé qu’à l’issue de mon mandat de Député du Gard (1997-2002) j’ai réintégré mes fonctions d’Attaché Principal au CDG30 alors présidé par votre ami le regretté Dr jean Yannicopoulos, maire divers droite de Garons et non point par l'actuelle Présidente en fonction seulement depuis 2008.

Vous qui êtes un acteur public de longue date et qui, au moins par mandat sénatorial, devriez suivre la vie des « petites » communes du Gard vous auriez pu savoir que j’ai été recruté dans cet établissement public le 1er novembre 1985 après la réunion d’un jury réuni à cet effet le 18 septembre 1985 conformément aux règles de l’époque. Par ailleurs votre proximité avec votre collègue sénatrice UMP et maire de Mus, suppléante au Conseil d’Administration du CDG30 de la maire pro-FN de saint Bonnet du Gard, aurait dû vous permettre de vous informer sur mon activité de cadre de la fonction publique territoriale ; l’essentiel de mes missions de chef de services relevant du cadre d’emploi des Attachés figurent d’ailleurs sur le site Internet de l’institution www.cdg30.fr : CT/CHSCT ; commande publique, communication, moyens généraux et archives, prévention des risques, … . Il n’y a guère que vous pour ne pas savoir le travail effectué par un fonctionnaire ; mais peut être que vous avez de réelles difficultés de lecture ou que la vie d’un établissement qui mutualise la fonction « ressources humaines » pour 351 communes du Gard et leurs établissements ne vous intéresse pas ?

Vous comprendrez que je souhaite que vous puissiez présenter des excuses (y compris à titre privé) dans les plus brefs délais, sinon, constatant tout à la fois le mépris porté aux fonctionnaires, aux "petites" communes ainsi qu’à vos opposants politiques, je me verrai contraint de déposer plainte contre vous pour diffamation.

Avec l’expression de mes salutations distinguées,

Alain FABRE-PUJOL Conseiller Municipal de Nîmes,

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 12:02
CONTROLE ANTI DOPAGE AU CONSEIL?

Le Conseil Municipal de la ville de Nîmes a connu ce samedi 7 Novembre un débat d'orientation budgétaire aux odeurs d' "herbes de Provence". Nous pouvions espérer que la droite décide de baisser la fiscalité qui pèse sur les Nîmois alors que le gouvernement augmente une nouvelle fois les dotations versées à la commune et que les transferts de compétence à la Communauté d'Agglomération sont nombreux (infrastructures culturelles et sportives, transports, eau et assainissement, ...). Et bien non! La droite choisit d'augmenter les impôts locaux en "gelant" pour la 14ème fois le taux de calcul des taxes locales (habitation: 29,31%; bâti 31,05%. non bâti: 83,76%). Ce choix fait que les prélèvements réels augmentent par la hausse mécanique des bases de calcul, une hausse de 20% entre 2006 et 2016. Ce choix permet par exemple d'augmenter les dépenses de fonctionnement de 2,6% en moyenne depuis 2012 alors que l'inflation est de 0,9% et que les dépenses d'investissement sont à la baisse! Sans compter le poids de la dette! Les élus de la majorité ont tenu des propos hallucinants sur les orientations budgétaires de la ville afin de défendre l'indéfendable, à se demander s'ils n'avaient pas "fumé la moquette"; Hallucination pour hallucination ceci m'a rappelé les propos de madame Valérie Pécresse, ancienne ministre UMP, et tête de liste aux élections régionales pour la droite en île de France, demandant que les lycéens subissent un test systématique de prélèvement sur la consommation de cannabis ... à entendre leurs propos pourquoi ne pas contrôler les élus UMP/UDI de Nîmes comme le souhaite leur amie Pécresse pour les lycéens? C'est ce que je demandais au Sénateur-Maire en lui proposant en séance ma boite de "coton tige" pour faire immédiatement les prélèvements salivaires nécessaires. Sa seule réponse a été de tenir des propos diffamatoires à mon encontre ... Il doit manquer d'humour. Au delà de l'anecdote, bien évidemment, le cannabis n'est pas une source de réussite scolaire, et pousse souvent à la démotivation et l'abandon. Mais, au vu de la situation actuelle et de la relation élève/école il ne semble pas judicieux d'aller jusqu'au test salivaire dans l'enceinte des établissements. Chaque élève se sentirait réprimandé, puni, démobilisé, stigmatisé, avec à la clé la présomption de "drogué" pour tous. Tout ce qui permet à un élève de réussir, d'assoir sa confiance et de s'épanouir serait alors mis directement dans une benne à ordure. Actuellement, beaucoup de jeunes fument du cannabis, du shit, ... les stats le montrent (près de 70%). Même des élèves de prépa. ou des étudiants. Agir pour aider toutes ces personnes qui se perdent, ou qui du moins ne s'aident pas à avancer, oui ! Mais encore faut-il les brosser dans le sens du poil, apprendre à les écouter pour leur parler avec des mots qu'ils comprendront sans provoquer de rejet de leur part. Cette pauvre dame blonde a du oublier sa jeunesse pour proposer une solution pareille! Ou peut être que les nouvelles générations sont si différentes de la sienne qu'il nous faut faire confiance aux plus jeunes aptes à comprendre et agir avec leurs ami/es en difficulté... Quoi qu'il en soit, mon avis est qu'il faut agir dans (et avec) le bon sens: pédagogie, prévention, dissuasion, réflexion sur l'usage ludique de ce produit comme cela se fait en Hollande ou certains états des USA; réglementation de la vente et, si nécessaire, répression terrible envers les dealers qui fournissent des mineurs!

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 18:00

C’est d’un projet fantasmagorique que le Conseil de Nîmes Agglomération a débattu ce lundi 6 juillet, celui de la gare TGV de Nîmes-Manduel-Redessan et de sa zone d’activité.

J’ai invité mes collègues élus de la communauté d’Agglomération à réfléchir sur un projet couteux et complice d’une urbanisation qui détruit chaque jour davantage l’environnement et le lien social. Ceci représente une double gabegie financière et environnementale, comme le sont souvent les grands projets inutiles telle la gare externalisée de La Mogère à Montpellier qui connait déjà des procédures devant le juge administratif pour en arrêter les dégâts.

Financière : diverses études montrent que les perspectives de rentabilité de ce type de projet sont à la baisse, aucun partenaire n’est sérieusement présent pour participer au financement de ce projet puisque si SNCF-Réseau continue de « prévoir » cette implantation la société est muette sur les financements et je sais, pour avoir été le « père » de la gare TGV en centre-ville, faisant de Nîmes la porte TGV du Languedoc-Roussillon, combien ces institutions sont frileuses pour financer leur propre projet. Nous savons aussi que des projets plus stratégiques sont reportés (ligne Montpellier/Perpignan) ou annulés ( ligne Montpellier/Genève) ou encore nous voyons des collectivités locales (communes, départements, régions Aquitaine et Midi-Pyrénées) arrêter de se faire traire par la SNCF faisant que le financement du TGV Bordeaux/Paris n’est plus assuré.

Environnementale : ce projet est bien présenté dans le rapport sur la maitrise d’œuvre urbaine pour le pôle multimodal de la LGV ! C’est bien un projet d’urbanisation destiné au final à des intérêts privés qui se trouve financé par des fonds publics, par des collectivités publiques, essentiellement la Communauté d’Agglomération et ses citoyens contribuables ! Et ce sont encore des centaines d’hectares de terres arables porteuses de notre économie agricole (vergers, oliviers, vignes, maraichage) qui vont disparaitre au profit du béton et du bitume pour le bien des opérateurs financiers privés.

Enfin ce projet est porteur d’un modèle ancien de transport qui tourne le dos aux projets nouveaux de TRAM régional, de renforcement des TER, de multi modalité renforçant le poids du tout-auto dans une micro-région déjà engorgée et régulièrement placée en « alerte ozone » ; il sépare aussi de façon brutale la thématique agricole de la vocation économique et touristique de notre agglomération comme si les uns pouvaient se passer des autres dans nos régions méridionales. Alain FABRE-PUJOL,

conseiller municipal de Nîmes, conseiller communautaire de Nîmes-Métropole.

(par ailleurs mes amis du groupe Nîmécolo (EELV) manifestent ce mardi avenue P. Mendès France)

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 11:48
Un nouveau mandat

Avec la force d’un homme libre, un travail d'opposition constructive m’attend au Conseil Municipal de notre belle ville de Nîmes!

Le respect du suffrage universel et des institutions républicaines fait que me voilà de retour dans l'assemblée locale après la nomination en Conseil des Ministres de M. Sébastien Gros en tant que Préfet et sa démission du Conseil Municipal comme de la Communauté d’Agglomération Nîmes Métropole.

Attaché aux valeurs de la gauche qui me structurent, fidèle à mon engagement de conquête d'un monde nouveau à venir pour nos enfants, j'apporterai aux assemblée, municipale et communautaire, mon énergie, aux nîmoises et nîmois mon acharnement à défendre notre communauté de destin, avec l'humilité nécessaire à l'exercice d'un mandat public.

Ceci nécessite une nouvelle organisation de mon temps. Depuis un an (ce n’était pas la première fois) j’étais en retrait de la vie politique. Comme tout un chacun je me suis consacré à mon activité professionnelle et j’ai pu accorder un peu plus de temps à ma famille et mes amis. Je participe, avec mes amis-es administrateurs, au sauvetage d’une structure d’insertion par l’activité économique (ENVIE-GARD) qui était au bord du gouffre quand on m’a demandé de m’en occuper, c’est et cela reste ma priorité.

Cette distanciation sera conservée afin de garder une pleine liberté dans le traitement des dossiers locaux. Respectueux du contrat moral qu’est une élection, et sa préparation, je siègerai au groupe « Nîmes 2020 » mais, autant le dire, je ne suis marié avec personne. Je trouve juste amusant de travailler dans ces assemblées, essentiellement avec trois femmes : deux amies, Françoise Dumas qui fut notre tête de liste aux municipales et que je connais depuis longtemps, et Catherine Bernie Boissard pour laquelle j’ai beaucoup d’estime et d’affection qui sont assurées de ma loyauté ; Mais aussi Agnès Charaix Py avec qui nous aurons à porter, parfois, à deux mains, une petite musique différente.

Ce nouveau mandat qui se présente c’est un travail participatif à mettre en place, c’est étudier le rapport de la chambre régionale des comptes avec son lot de gaspillage pointé du doigt, c’est veiller aux libertés publiques, travailler sur des dossiers en cours du Tram à la Gare TGV en passant par l’ANRU ou la défense des massifs de garrigues sans oublier la force du mouvement associatif,… c’est être disponible tout en préservant mon jardin secret, ce que j’ai souvent oublié dans le passé.

Ayant tiré les leçons de l’échec de la gauche aux dernières élections municipales, c’est aussi, bien évidemment, préparer les prochaines échéances locales dans un esprit de rassemblement. Quand la bête immonde montre son groin, la division des forces de liberté au bénéfice du jeu des égo est insupportable.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 17:57
Inondations à Nîmes, ou le rêve du maire sauveur suprême

Monsieur Fournier a-t-il perdu le sens commun ?

Sa déclaration du 1er octobre 2014 relative aux inondations du 29 septembre nous laisse pantois !

Si l’ouest de Nîmes n’a pas été inondé, ce serait exclusivement grâce aux travaux qu’il a effectué.

Il oublie que depuis les terribles inondations de 1988, les municipalités successives n’ont pas arrêté études, financements et travaux : la municipalité UDF de Mr Bousquet, la municipalité PC/PS/écolos de MM Clary, Fabre-Pujol et Alcon, sa municipalité continuant dans la foulée. Chacune a bénéficié de l’aide des gouvernements successifs, de la Région et du Conseil Général du Gard à majorité PS/PC/EELV.

Les premières retenues collinaires, les premières canalisations, les premiers travaux sur les cadereaux, les premiers bassins de rétention…n’ont pas attendu Mr Fournier pour être réalisés.

S’il devait poursuivre sa réflexion, ce serait sur l’arrêt des constructions au nord de la ville, en Garrigues notamment, qui imperméabilisent à tous les coups 80% des terrains et voieries concernées.

Nous avons demandé le classement des garrigues afin de la protéger et de sécuriser les nîmois-es qui vivent au sud. Nous nous battons contre les constructions anarchiques au Mas de Teste, au Carreau de Lanes ou aux Hauts de Nîmes et contre le projet de « Porte Nord »… Et là, les habitants de notre cité seraient plus sereins et moins inondés.

Groupe Nîmes Europ’écologie Alain Fabre-Pujol Secrétaire Sibylle Jannekeyn Porte-parole

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 11:24
BHNS, tour de l'écusson: une corde pour pendre la ville?
Nous sommes en désaccord avec le projet de prolongement de la ligne T1 en Bus à Haut Niveau de Service autour de "l'écusson" et avons saisi le Président de la commission d’enquête à cet effet.
1-Tout d'abord, à notre connaissance, il n'y a pas eu d'étude d'impact et l'estimation relative à la mobilité a été réalisée avec des données communiquées par l'entreprise délégataire du premier tronçon de BHNS, donc nous souhaitons qu'une étude réalisée par un organisme indépendant.
2-le coût exorbitant de ce projet est un second élément d'opposition avec une prévision de 28 M€ pour 2,5 km soit 12,72 M€ par km, équivalent supérieur à près de 50% du coût d'un Tram, nonobstant le coût de travaux antérieurs annulés par le juge administratif et l'ensemble étant porté par la seule Communauté d'Agglomération (la ville participe à la rénovation de places et aucun autre financement n'est prévu) alors que d'évidence ce projet n'est pas un projet d'Agglomération: la population n'est pas en mesure de participer à la consultation, aucune autre commune que Nîmes n'est desservie par ce projet, il s'agit de desservir les centres commerciaux du sud de la ville à partir de son centre.
3-ceci est le troisième point de notre objection; si nous doutons de la légitimité des données communiquées nous notons tout de même que le trafic décompte 900 places de parkings au sud contre 2100 départ des arènes en centre-ville; l'extension de ce réseau ne ferait qu'accroitre le déséquilibre commercial déjà induit par les structures existantes au détriment du centre, en faveur des zones commerciales du Sud.
4-Le tracé projeté porte aussi diverses indications d'aménagement qui vont contraindre le commerce du centre: une station sur le boulevard Victor Hugo va s'installer au droit de deux commerces; les places de stationnement de surfaces sont supprimées et peu de places consacrées aux livreurs et aux artisans qui doivent travailler en ville; la desserte par d'autres moyens de transports est aussi mise à mal avec la disparition de lignes de transports en commun de proximité "citadine" et "amélia", ainsi que de la ligne D toutes desservant le cœur de Nîmes dont Les Halles; la quasi disparition de toutes les terrasses sur les boulevards.
5-le projet signalé ne dessert ni établissement public (hors le lycée Daudet, situé à 200m de l'actuel terminal), ni le pôle multimodal de la gare centrale, et oblige à faire l'impasse sur la nécessaire mise en œuvre de la ligne communautaire de Tram est/ouest (Manduel/Caveirac avec desserte de la gare, de l’hôpital, des quartiers, des structures scolaires et diverses administrations).
6-le bilan carbone de ce projet semble a priori détestable en ce qu'il n'est pas pris en compte les goulots d'encombrement sur le boulevard Gambetta, ni les encombrements inévitables dus à l'étroitesse des voies de circulation et les rotations de livraisons, sans mésestimer que le moindre accident pourrait bloquer la circulation autour de "l'écusson"; D’ailleurs il ne nous semble pas que la loi sur l’air ait été respectée en ce qu’elle oblige à la construction de voies réservées aux transports doux.
7-le caractère accidentogène du projet est malheureusement accru par le fait qu'il n'existe qu'une seule piste cyclable sur le boulevard Gambetta, les autres boulevards confondant voie du BHNS et pistes cyclables dans un mélange de destination dangereux pour les cyclistes.
Parce que nous considérons que cette extension est la corde qui va étrangler notre cité en son cœur nous nous prononçons contre le projet d'extension.
Pour Nîmes Europécologie (EE-LV): Alain FABRE-PUJOL secrétaire du groupe, membre du Comité Politique Régional; Sibylle JANNEKEYN secrétaire adjointe ; et les membres du bureau, Marc VIALA, Jean Marc PHILIBERT et Stella PINNISI, membre du Bureau Exécutif Régional et Conseillère fédérale (National) d'EE-LV.
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 13:12
circulation en centre-ville: créer une zone 30

j'ai appelé ce jour l'attention du Maire UMP de Nîmes sur la circulation auto/moto en centre-ville: la rue Général-Perrier qui est une des artères commerçantes les plus attrayantes du centre-ville. Cet alignement de belles devantures devancé par un joyau antique « la Maison carrée » et interrompu seulement par le poumon des Halles et de la Coupole, pourrait être l’un des paradis du tourisme et du shopping si ce n'étaient les excès de vitesse qu'elle enregistre tous les jours avec des véhicules qui roulent parfois au-delà des 50 km/h autorisés. Des commerçants et des riverains se plaignent régulièrement de l’insécurité provoquée par la circulation en cœur de ville.

Une première décision serait de classer en « zone 30 » l’ensemble du réseau routier de l’écusson : rues général Perrier, Nationale, Guizot, des Halles, grand Rue,….. Ceci pouvant être étendu à la ceinture des boulevards et à la rue Boissier.

Une deuxième décision, que nous avions abordée il y a quelques mois, serait de fermer à la circulation la rue Guizot le dimanche matin (de la rue général Perrier à la sortie du parking des Halles).

Enfin une étude semble nécessaire pour connaitre les moyens à déployer pour conforter la sécurité des piétons dans cette partie de l’écusson ouverte à la circulation automobile.

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 07:20
TV-SUD: une disparition programmée?

Les collectivités achètent des espaces publicitaires dans les médias locaux pour promouvoir leur action, porter à connaissance des évènements locaux (culturels, économiques, sportifs,….), publier des annonces officielles. Le Conseil Régional Languedoc Roussillon ne déroge pas à cela et les médias locaux prennent en compte ces recettes publicitaires pour équilibrer leur budget. Pour TV-SUD, la Région vient de décider, unilatéralement et sans délai, de supprimer sa « ligne » de communication mettant en péril 80 emplois et une Télé locale qui, dans le temps, s’est implanté sur notre territoire de Perpignan à Nîmes structurant l’identité culturelle de notre Région. Je n'ai pas à me prononcer sur la ligne éditoriale qui appartient à la rédaction, juste dire qu'une voix libre peut s’éteindre à nouveau ; et ce n’est pas en Afrique, dans les Balkans ou en Russie (ce qui mobilise les intellectuels et les militants des libertés en tout temps), non, cette fermeture, c’est chez nous. C’est un mauvais signal envoyé par l’Assemblée Régionale en termes de développement économique, de maintien de l’emploi, de libertés. Au regard de la somme (500 000€) qui permettrait de préserver 80 emplois, ou la Région revient sur son choix lors des rencontres prévues la semaine prochaine ou, si cela relève d'un caprice, que M. Bourquin parte….

Au final un accord a été trouvé entre le groupe "médias du sud" et le Conseil Régional Languedoc Roussillon ainsi qu'annoncé par les dirigeants du groupe ce mercredi 28 mai 2014.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 10:15

font-aubarne-nimesà propos de la réaction de la majorité municipale UMP/UDI relative à des dangers encourus par la Garrigue Nîmoise on est est en droit de se poser la question, le vieil axiome marxiste "la prise de conscience dans les luttes" s'applique-t-il à monsieur Fournier convocant un "conseil de guerre municipal" le 13 mai?

Mettant en cause la loi pour un accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), il oublie que l'objectif premier de cette loi est de densifier les centres urbains et, plutôt que de travailler à cette importante question, il souligne les dangers que la loi présente pour notre massif de garrigues.

il aurait pu s'en inquiéter avant de lancer des opérations inappropriées Mas de teste/citadelles, Hauts de Nîmes, Bois des espeises, approbation en l'état du projet de Rocade nord, projet de porte nord,.....

il pourrait, aussi, agir de suite en présentant au Conseil Municipal le processus de classement en aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AMVAP), ce que je lui ai proposé à deux reprises lors de ses précédents mandats et qu'il a rejeté à deux reprises, ce qui nous met face au problème soulevé.

Pourtant ce classement, issu de la loi Grenelle II sur le développement durable, permettrait de soumettre à une servitude d'utilité publique cette partie de notre territoire    

Certes, divers dispositifs protègent partiellement ce milieu marqué d’histoires locales par ses mazets, son activité pastorale, ses cultures diverses dont l’olivier, sa faune et sa flore très particulières : classement en ZNIEFF et ZICO ainsi qu’en zone N du PLU pour partie. Ceci a été confirmé lors d'une séance du conseil en date du 30 Septembre 2006 étendant l’extension du périmètre de protection du site du Pont du Gard qui concerne une partie de la Garrigue Nîmoise.

Dans le cadre d'une AMVAP tous les travaux sont soumis à autorisation qu’ils soient de construction ou de simple modification, le rattachement nécessaire au P.L.U. avec la mise en concordance des objectifs dans le cadre du plan de développement durable,….  

-Pour ce qui est du zonage, les travaux de la commission ad'hoc et le déroulement des procédures de classement permettront d’en délimiter la surface, au plus près des 7685 hectares de garrigues comprenant déjà les alentours du Pont du Gard et le projet des gorges du Gardon .

-Pour ce qui est de l’habitat, il serait strictement controlé et pourrait profiter à des activités agricoles dont l’élevage pastoral traditionnel et permettrait la limitation du mitage urbain économisant infrastructures et dépenses publiques et empêcherait l’aggravation des problèmes de ruissellement excessif que nous connaissons à chaque épisode orageux.

-Enfin, ce classement peut être un gisement d’emplois intéressant dans la filière verte afin d’entretenir ce magnifique massif de garrigues: élevage pastoral, oliveraies, cultures méditerranéennes, exploitation durable du bois, artisanat agro-alimentaire, maçonneries de pierres sèches.... .

Et si Monsieur Fournier souhaite organiser un référendum pour demander aux nîmois de corriger sa dangereuse "imprévision", alors il faudra voter "oui" pour protéger cet élément structurant de notre ville, la garrigue.

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