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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 22:43

     une ère nouvelle s'ouvre dans la vie politique française   

                     

c'est chez Délio, au restaurant "le Mas" à Marguerittes que le groupe Europe écologie "la Coop. de Nîmes" avait choisi de faire le point après les Assises Constituantes d'Europe écologie-les Verts tenues à Lyon ce week end.

Ancien Député de la Circonscription, Conseiller Municipal de Nîmes avec christophe Cavard, Conseiller général du Gard et d'autres gardois nous étions présents à Lyon. A ce titre nous avons animé cette réunion consacrée à ce que daniel Cohn Bendit baptisa "la première idée nouvelle du 21ème siècle", avec un esprit d'ouverture au mouvement social et associatif.

Trois axes  de développement ont été présenté: Un nouveau Parti, de nouvelles méthodes de travail (une coopérative d'action au côté du Parti), un projet résolument alternatif aux forces productivistes héritées du 19ème siècle qui agitent encore le débat entre la droite et les sociaux démocrates.

Le débat montrait que l'écologie politique est définitivement une force nouvelle en ce qui concerne la lutte contre la dégradation climatique mais aussi force de proposition pour une transformation sociale et écologique de la société: politique d'investissements, partage des revenus et du travail, mise en place de circuits courts, interdiction des OGM, gestion de la dette publique, éducation et recherche,....un Parti de gouvernement?, La question mérite d'être posée aujourd'hui!

En tout cas même l'avenir de l'Agglomération a été abordé avec de vives critiques sur des équipements mal pensés (transport en commun en site propre, SMAC, piscinne olympique,...), un endettement important, l'absence de démocratie qui tiend éloigné les citoyens de la vie publique.

Plus tard fut abordé la nécessité d'acroitre la préservation des garrigues et des oliveraies, d'augmenter et coordonner les moyens de prévention des inondations, de mettre en place une véritable politique d'urbanisme.... toutes choses sur lesquelles les écologistes de Nîmes métropole comptent travailler dans les mois à venir.

Prochaine étape l'assemblée générale du 4 Décembre à Montpellier pour l'ensemble du mouvement écologiste du Languedoc Roussillon.

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 11:13

Les entreprises du CAC40 ont vu leur bénéfice augmenter de 87% et possèdent 146 milliards d'€ de cash, tout en supprimant près de 40 000 emplois en ces derniers mois (les Echos). Dans le même temps le "Secours Catholique" publie son étude annuelle sur la pauvreté en France en hausse notamment chez les jeunes et les femmes isolées.Ces deux chiffres montrent qu'un réel travail sur le partage des richesses est nécessaire; le gouvernement ne veut en entendre parler et une partie des socialistes restent frileux....

Par contre dans sa volonté de maîtrise de la dépense publique l'actuel gouvernement n'hésite pas une seconde quand il faut faire appel aux plus pauvres, en tout ca à ceux qui occupent un logement social.

Le gouvernement prévoit de mettre en place une taxe sur les loyers des offices HLM de plus d'1 milliard€ et de réduire ses aides à la construction de nouveaux logements (60 000). L'ensemble accompagné d'une hausse possible des loyers de 1,1%.

Très clairement cela veut dire que que pour Habitat du Gard, le premier bailleur social de la ville, c'est la moitié des travaux d'entretien qui vont être supprimés dans les années à venir et que la réponse à la demande de logement ne pourra pas être satisfaite. La dégradation est programmée et le Président de la République joue avec le feu. Il va sans dire que du coup les mesures préconisées dans le grenelle de l'environnement deviennent poudre aux yeux et qu'il ne peut plus être question de bâti H.Q.E., encore moins du développement de l'emploi dans ce secteur, alors que nous sommes dans une ville qui bat tous les records dans le domaine du chômage. Chômage concentré dans ces mêmes quartiers: Route d'Arles, Pissevin, Chemin Bas, Mas de Mingue, Valdegour....

Diverses possibilités demeurent pour garder une once d'espoir:

-que les parlementaires UMP  et Nouveau Centre (MM Fournier et Lachaud par exemple) ne votent pas ce projet;

-que les collectivités locales (Communauté d'Agglomération, Conseil Général du Gard, Conseil Régional Languedoc) mettent en place une véritable politique du logement labellisée en partenariat avec les associations de locataires: mixité, prix des loyers, qualité environnementale, lieux d'implantation.

Mais c'est peut être trop demander aux puissances de l'argent quand on sait, en parallèle, que la société d'économie mixte de la ville travaille sur des projets qui approchent les 1000 logements nouveaux à disposition de promoteurs. 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 13:16
 
Avatar du groupe Préparation du budget 2011 du Conseil Général, contexte et enjeux politiques à l’approche des prochaines élections cantonales.
  
INVITATION DE GENEVIEVE BLANC ET CHRISTOPHE CAVARD CONSEILLERS GENERAUX                                                                                     

Photo 1: C. Cavard, G. Blanc, Olivier Martin ( Maire de Gagnières, Président de la CC Cévennes Actives), Alain Fabre-Pujol (conseiller municipal de Nîmes), Clémence Aldebert (conseillère municipale de Massillargues A.), Aurélie G6-novembre-photo-3-1-.JPGénolher (Maire, Vice Présidente CC Autour d'Anduze)

 
Le 6 novembre dernier, Christophe Cavard et Geneviève Blanc, conseillers généraux "Gauche alternative", membres d'Europe écologie, ont proposé aux adhérents gardois d'Europe écologie une réunion de travail pour préparer le budget 2011 du Conseil général, dont le débat d'orientations budgétaires en séance publique aura lieu le 26 novembre prochain. Le département doit continuer sur la voie des solidarités: action sociale, culture, agriculture, collèges, économie, espaces naturels. Les deux élus Europe écologie défendront des programmes spécifiques dont le plan d'actions « Gard durable » du Conseil général, et notamment sa partie aménagement et urbanisme dont Geneviève a la responsabilité au travers du projet de label départemental « plans locaux d'urbanisme durables » ; le soutien nécessaire aux associations en difficulté en conséquence des politiques du gouvernement actuel ; le nouveau dispositif des contrats aidés qui pénalise bénéficiaires et employeurs du secteur non marchand ; les besoins fondamentaux dont l'eau et la volonté de soutenir une gestion publique de la ressource au travers d'incitations financières ; et de façon plus transversale la nécessaire transformation écologique de l'économie à partir de politiques concertées avec les acteurs de l'économie sociale et les populations. 
 

Photo 2: auditoire où l'on reconnait Vincent Allier, Maire de St Côme et Maruéjols, Vice Président de la Communauté d'Agglomération de Nîmes, Jean-Paul Fabre, animateur du groupe la Coop. de Nîmes 

la-calmette-6-novembre-photo-4.jpg

 

 

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 16:28

Europe Ecologie,

A nouveau mouvement politique…nouvelles ambitions, nouvelles pratiques
 

Nous avons adhéré à Europe Ecologie et nous vous vous invitons à faire la même démarche, pour participer à la création d'un nouveau mouvement politique qui cherche à rassembler en son sein des motivations de diverses origines, compatibles et convergentes autour d'un projet global cohérent, celui de l'écologie politique. Nous partageons les valeurs et les objectifs du manifeste « pour un cours nouveau écologique et social» que nous avons approuvé en participant à la consultation des adhérents d'Europe Ecologie le 9 octobre dernier.

 «Forts de nos parcours, de nos histoires singulières et de différences de sensibilité que nous souhaitons additionner, nous voulons mettre cet outil collectif au service du projet de transformation écologique et sociale de la société » (extrait du manifeste), et nous affirmons le caractère « autonome » de ce nouveau mouvement.

Cette aspiration à l'autonomie nous conduit à définir l'écologie politique et le développement durable comme une pratique et non comme un dogme. Elle nous amène à nous émanciper des autres organisations politiques, tout en nous positionnant à gauche au regard de nos engagements pour la justice sociale, la lutte contre les discriminations et toutes formes de dominations, à gauche naturellement, sans contrainte ni proclamations d'ordre idéologique.

Cette volonté d'autonomie émancipatrice se concrétise par l'ambition de participer tout à la fois à un nouveau type de Parti politique et à la constitution d'un réseau de coopérateurs agissants, ceux qui n'attendent pas après un « parti » pour mettre en ouvre des alternatives au système dominant, ceux qui au quotidien, même partiellement, sont les artisans d'Europe Ecologie. Dans les secteurs de l'économie sociale, de l'éducation populaire, de la culture, les associations de protection de l'environnement et des ressources naturelles, dans les institutions et les collectivités locales (...), nombreux sont les acteurs sociaux, économiques, les élus locaux, qui contribuent à faire de l'écologie une réalité transformatrice. Nous nous considérons humblement de ceux là, et c'est pourquoi nous proposons de mettre notre enthousiasme, nos expertises citoyennes, nos actions quotidiennes au pot commun d'Europe écologie.

Le 13 novembre prochain à Lyon, à l'issue de la consultation des Verts et s'ils l'acceptent, un nouveau mouvement politique verra donc le jour. Son organisation fera référence à des statuts que nous avons approuvés, il s'agira ensuite d'en définir précisément les modes d'application au travers d'un règlement intérieur. Groupes locaux d'adhérents et coopérateurs, coordinations régionales, agoras, nous aurons à préciser nos modes de fonctionnement et choisir nos animateurs.

Pour une organisation régionale et locale transparente, acceptée de tous

Nous connaissons les nombreux conflits entre écologistes qui subsistent en Languedoc Roussillon. Nous en héritons malgré nous, et si nous en pressentons quelques unes des sources et des raisons, nous pensons qu'ils nécessitent un partage en profondeur de différentes opinions et analyses, dans le cadre d'un véritable travail d'organisation locale et régionale. Nous nous associons ainsi à la proposition d'une assemblée générale régionale, qui se tiendrait début décembre après la création du nouveau mouvement. Elle pourra ainsi donner un mandat provisoire à des animateurs que nous aurons choisi pour préparer les prochaines étapes (règlement intérieur et congrès de 2011), d'étudier les candidatures pour les cantonales en lien avec les groupes locaux d'Europe Ecologie ou leurs coordinations acceptés et reconnus de tous, de proposer les thématiques prioritaires sur lesquelles nous devrons travailler en région à partir de diagnostics partagés, de promouvoir ce mouvement qui génère espoirs et fortes attentes dans un contexte politique régional passablement sinistré.

Nous savons que les utopies d'aujourd'hui sont les réalités de demain.

Premiers signataires adhérents du processus constituant Europe Ecologie:

Nadja Flank, Olivier Martin (Maire de Gagnières), Vincent Allier (Maire de St Côme), Geneviève Blanc (Conseillère générale), Clémence Aldebert (Conseillère municipale), Christophe Cavard (Conseiller général), Alain Fabre Pujol (Conseiller municipal de Nîmes), Dominique Sénécal (Président de l'association Gauche Alternative Cévennes Garrigues), Aurélie Génolher (Maire de Massillargues Atuech), Jean Marc Marchal (1er adjoint Collorgues), Jean-Paul Fabre (animateur de la coop. de nîmes), Cathy Servouse (conseillère municipale), Christine Simon, Alain Allier, Isabelle Allier, Michel Verdier, Pierrette Lacombe, Jacques Peyrot, Marie Landreau, Didier Kielpinski, Jean René Chamboredon, Andrée Sagne, Béatrice Houdinet, Délio Sanchez, Yannick Bonnet, Christian Gauthier, Béatrice Broche, Jean-Marc Philibert, Roselyne Blanc, Jeannine Bourrely, Hugo Snitselaar, Jacques Blanc, Myriam Blanc, Stephan Raimbault, Carline Lehoc, David Ribe, Sandrine Borne, Malika Mokdad, Serge De Albertis, Jean-Pierre Charaix, Arlette Sauvat, Sébastien Bouscharain, Julien Fabre, Mathieu Bercand, Marc Viala, Michel Rampazzi, Joëlle Rey, Marie-Claude Muller......

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:08

Monsieur Burgoa serait-il un farceur?
"Inquiet" des enjeux écologiques des futures échéances électorales auxquelles il est candidat UMP (les cantonales), sa seule initiative est de demander aux futurs candidats de ne pas pratiquer "d'affichages sauvages" qui donneraient une mauvaise image de la politique.
Président d'un groupe d'opposition au Conseil Municipal, je souhaite lui faire 3 remarques:
-M. Burgoa n'est pas le directeur de conscience des futurs candidats aux élections cantonales, lesquels feront ce qu'ils souhaitent. Il est vrai que ceci est contraire aux habitudes de ses collègues de la Majorité Municipale habituellement aux ordres. Il aurait pu se contenter de rappeler que l'affichage sauvage est interdit par le Code électoral mais le sait-il? Il est vrai, aussi, que d'habitude se sont ses amis du Front National et du Nouveau Centre qui dégradent la ville (Cf les dernières législatives).
-Adjoint au Maire UMP de Nîmes il participe à une politique coûteuse en matière de bilan carbonne: désorganisation des travaux, abandon de la diagonale verte, remise en cause de la plate forme multimodale, TCSP aberrant, pistes cyclables impraticables, refus de classer les garrigues, refus d'intégrer le Périph. dans le patrimoine de la ville, plan de circulation en jachère, abandon du projet "tour BRL", Impressions nombreuses sans papier recyclé, urbanisation en zone inondable....... S'il veut "verdir" sa candidature il aurait beaucoup de remises en cause à faire;
-Adjoint au Maire UMP il est complice de sa politique de communication qui empêche l'opposition de s'exprimer correctement au Conseil Municipal, sur le site Internet de la Ville et, scandaleusement, dans la revue municipale. Ils refusent de communiquer les dossiers complets qui semblent génants (DSP tauromachique, dossier A.E.F.). Président d'un Conseil de Quartier il siège à huis clos avant de communiquer seul auprès des citoyens, et profite de la puissance municipale (locaux, services, conseils,....).
 En fait, loin de l'impératif écologique, sa proposition veut seulement rappeler qu'il aurait seul droit à l'expression sur la Ville: de qui se moque-t-il?

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 14:49

la succession du visionnaire et populiste Georges Frêche est un rendez vous manqué avec la gauche languedocienne.
Alors que le peuple était dans la rue dans des manifestations contre la "réforme des retraites" ce 28 octobre, les sicaires du système clientélaire Bourquin (P.O.) et Navarro (Hérault) étaient choisis pour diriger la Région. C' est le signe d'une déliquescence politique certaine et accélérée de la majorité régionale. Il est dommage que ni Codorniou (Aude), ni Damien Alary(Gard) n'aient été choisi par la majorité du Conseil Régional. Ceci aurait permis la réouverture prudente d'un dialogue avec les forces de gauche et écologistes après le traumatisme des dernières élections régionales. Hors le champ de l'écologie politique, la reconstruction de la gauche en sera d'autant plus difficile; c'est une mauvaise nouvelle pour les Gardois et surtout pour les Nîmois qui ploient déjà sous le joug UMP/Nouveau Centre.

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 11:16

Ce jeudi 28 Octobre j'irai manifester, Loi sur les retraites adoptées ou non par le Parlement.

Ce projet de Loi, son traitement, montre par l'absurde la dérive bonapartiste de Sarkozy au service du libéralisme financier:

-Certes un problème de financement des retraites existe, mais seules les classes moyennes, les salariés sont mis à contribution alors que la Majorité UMP-Nouveau Centre rejette la suppression du bouclier fiscal et de l'ISF par un vote à l'Assemblée Nationale la semaine dernière; en même temps le fonds de réserve pour les retraites créé par le gouvernement Jospin a été pillé, le cap démographique des années 2020 devient angoissant; c'est l'injustice sociale au profit du capitalisme financier.

-le Parlement a été pris en otage: débat tronqué à l'Assemblée Nationale, vote bloqué au Sénat....Mitterrand avait écrit en 1965 un pamphlet "le coup d'état permanent" contre les institutions de la Vème République, il avait raison sur le fond;

-le dialogue social qui permet à des corps intermédiaires (les syndicats) de faire vivre la démocratie sociale entre deux élections a été volontairement baffoué;

-le refus de la main tendue par les syndicats et les partis d'opposition pour ouvrir une véritable concertation en devient une provocation pour celui qui veut jouer la confrontation dans la rue pour rebondir dans les sondages, même s'il y reste scotché à moins de 30%;

-le mensonge d'Etat manié par Sarkozy, Woerth, Hortefeux, Coppé, d'autres.... est une méthode que l'on pensait révolue: Thierry Pech, Directeur d'Alternatives économiques, montre que le futur régime français de retraite à venir sera l'un des plus rétrogrades loin derrière l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie, le Danemark, la Grèce,....

-La réquisition de grévistes pour des raisons tenant à la sécurité nationale pour briser la volonté sociale et politique. 

 

Lentement mais sûrement, nicolas Sarkozy est en train de transformer le pays en dictature "soft" car il a l'esprit d'un petit homme; il y a une grande proximité entre lui et Napoléon III dit "Le Petit" selon Victor Hugo ou encore pour être plus actuel avec "berlussolini".

 

-Le système de santé à l'américaine, c'est-à-dire à deux voire trois vitesses se crée, alors qu'Obama rend l'accès aux soins à tous les Américains qui en étaient exclus.

-L'enseignement qui est le type même d'investissement à long terme où l'on dépense aujourd'hui de l'argent (nos impôts) qui sert à former les travailleurs et l'élite intellectuelle de demain est sacrifié, tout comme la recherche; Les pays nordiques comme la Finlande eux ont bien compris l'intérêt de la dépense publique et privée dans ce domaine.

-Avec la suppression du juge d'instruction, c'est une justice aux ordres du pouvoir qui est créée. L'affaire Woerth Betancourt ou le financement de la campagne présidentielle de Balladur avec le concours de Sarkozy en 1995 sont deux exemples parmi d'autres;

-Et que dire de la Presse aux ordres à quelques rares exceptions près.

-Que dire des fausses promesses émises après le "grenelle" de l'environnement déjà rangées aux oubliettes des faux espoirs? 

La France va devenir une République Bananière si elle ne l'est déjà. 

A cette vitesse la France va devenir un pays sous-développé: plus d'université, plus d'hôpitaux, plus d'industries, plus de services publics, plus de crèche, d'agriculture, un pouvoir politique et la presse aux ordres......

Une réserve de gaulois ?

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 19:34

Georges FRECHE est mort; que retiendra l’histoire locale de ce personnage de grande culture aux outrances verbales insupportables ? Politique sans état d'âme et bâtisseur extraordinaire d’une grande métropole au cœur de la Méditerranée, socialiste de raison et populiste écouté, cet homme en tout cas mérite le respect. Je n’étais d’accord que sur peu de choses avec lui quant à la pratique et aux orientations politiques même si nous étions clairement engagés à gauche. Il m’a souvent combattu, et j’en ai payé le prix, mais nous avons parfois voté communément. Face à l’indigence de la gauche locale, dont le PS, incapable de porter un message d’unité, j’avais même voté pour ses amis gardois aux dernières Régionales. Je pensais que son énergie brutale pouvait servir aux languedociens et, plus particulièrement aux Nîmois. Un homme politique nous quitte et une page se tourne pour le Languedoc. A son équipe d’ouvrir une nouvelle voie.

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 12:30

" Etre Français pour Sarkozy, c'est être blanc et vivre à Neuilly. Il vit hors sol. Pour les retraites, l'effort est demandé uniquement aux plus vulnérables ", déclare Eva Joly.

Retraites: le réquisitoire d'Eva Joly 

 Elue eurodéputée en 2009 sous les couleurs d’Europe Ecologie, Eva Joly, 67 ans va briguer l’investiture verte pour la présidentielle de 2012. Celle qui fut jusqu’en 2000 un juge d’instruction  redouté, qui a ferraillé avec Tapie, Strauss-Kahn ou Roland Dumas, a ensuite travaillé pour les gouvernements norvégiens et islandais. Elle a arpenté le monde entier afin de lutter contre la corruption, la délinquance financière internationale et les paradis fiscaux. Aujourd'hui, elle estime  qu'il faut "retirer le texte sur les retraites et redonner du temps à la négociation", ... 

 
 
Quel est votre sentiment sur l’actuel mouvement social ?
 
« Il n’y a pas eu de véritables discussions sur la réforme des retraites qui devrait être une réforme consensuelle. Tout le monde est d’accord pour dire que cette réforme est nécessaire. Là, nous avons une approche purement comptable, avec un faux bon sens qui consiste à dire que parce que nous vivons plus longtemps, il faut travailler plus longtemps.
On ne se pose pas la vraie question : qui peut partir à la retraite à 60 ans ? S’il faut 40,5 années de cotisations, il faut donc avoir commencé à travailler avant l’âge de 20 ans. Tous ceux qui font des études supérieures ne peuvent faire valoir ce droit à la retraite à 60 ans. L’effort est demandé uniquement aux plus vulnérables, à ceux qui ont commencé à travailler à partir de 15 ou 16 ans et qui, souvent, ont eu des métiers pénibles. Ces personnes ont aussi souffert de la dégradation de la situation des salariés, ont reçu de plein fouet l’augmentation de la productivité. On demande un effort à ceux qui ont déjà beaucoup donné et qui, à 60 ans, auront déjà cotisé 44 ou 45 ans ».
 
Les gens sont dans la rue pour les retraites mais beaucoup d’entre eux expriment également qu’ils ressentent un sentiment d’injustice, d’immoralité par rapport à l’argent facilement gagné par une certaine catégorie sociale…
 
« Il y a une dégradation de la condition des salariés, une réelle précarité. Il y a, d’un côté, cette dureté de la vie et, de l’autre, l’image indécente d’une catégorie sociale qui échappe à l’effort commun, qui échappe à l’impôt. Nous avons appris que le taux d’imposition de la femme la plus riche, grâce, entre autres au travail de la femme du ministre du Budget, est inférieur à 10%. Les infirmières sont davantage imposées...
Nous avons vu aussi la légèreté avec laquelle on traite la fraude fiscale. C’est quelque chose que je dénonce personnellement depuis 15 ans. Les paradis fiscaux sont faits pour ça, pour permettre à des Bettencourt de ne pas payer d’impôts plein pot. Ils sont faits pour que les multinationales ne paient pas d’impôts, pour que le poids de l’impôt pèse sur les classes moyennes.
Ce qui est nouveau, et on l’a bien vu ces derniers mois, c’est l’incroyable arrogance, l’absence de prudence. Quand on est pris la main dans le sac, plutôt que de reconnaître qu’il s’agit d’une énorme erreur, on vient nous dire que nous avons un gros problème avec l’argent. L’interview de Nicolas Sarkozy par Pujadas était à ce titre très révélatrice. Nicolas Sarkozy vit hors sol. Sa conception du monde est démodée, ainsi que sa vision de ce qu’être français, c’est à dire être blanc et vivre à Neuilly. C’est ça, sa norme. Il n’est jamais descendu à Saint-Denis.
L’épisode du Fouquet’s résume tout cela. La plupart des gens qui s’y trouvaient ont été décorés de la Légion d’honneur. Cela me bouleverse car j’ai beaucoup de respect pour le courage militaire. Les riches financiers de la campagne ne méritent pas la Légion d’honneur. Ce qui risque de se passer, c’est la fédération des mécontentements face à l’autisme ».
 
Un mot sur le fonctionnement de la justice ?
 
« L’arrogance, c’est aussi le verrouillage de la justice, du parquet. Malgré l’ordre de Jean-Louis Nadal, le procureur général à la cour de cassation, qui a demandé à Philippe Courroye de saisir un juge d’instruction dans l’affaire Woerth-Bettencourt, ce dernier ne le fait pas. C’est là que nous voyons bien les limites de l’organisation judiciaire qui est noyautée.
C’est un système qui, bon an, mal an, ne fonctionnait pas trop mal. Cela dépend en fait de la décence des dirigeants. On n’est pas obligé d’intervenir dans les affaires judiciaires. Jospin n’intervenait pas, le gouvernement socialiste n’intervenait pas. Là, on voit un procureur qui court pour contenir le feu. Mais on peut prévoir ce qui va en sortir ».
 
Il n’y aura pas de poursuites d’après vous ?
 
« Cela me paraît quand même difficile car Philippe Courroye fait quand même travailler des policiers de qualité. Il a par ailleurs beaucoup de gens qui savent. Je pense plutôt que l’on va circonscrire l’enquête, que l’on va en sacrifier quelques-uns. De Maistre sera peut-être poursuivi pour complicité de fraude fiscale, madame Bettencourt pour fraude fiscale. Mais personne n’ira voir les sorties de fonds de comptes en Suisse qui ont précédé la campagne électorale de 2007.
Résister à l’opinion publique, résister à l’analyse faite par le plus haut magistrat de France montre que l’institution ne fonctionne pas. Le recours à la justice est capital dans une démocratie. Là, on donne l’image d’une justice aux ordres ».
 
Vous avez été l’une des premières à demander la démission d’Eric Woerth…
 
« Oui. Pour moi, c’est une faute politique. Ce n’est pas le souci politique qui est déterminant mais la fidélité aux proches. L’intérêt des citoyens et surtout l’intérêt de la négociation sur les retraites était que le négociateur ne devait pas avoir de casseroles.
Là, le négociateur incarne l’injustice, il incarne l’hippodrome de Chantilly, il incarne la cession scandaleuse de 50 hectares de la forêt domaniale à vil prix à une société privée, il incarne la proximité totale avec Liliane Bettencourt parce que sa femme travaille pour elle, il incarne la personne qui a couvert, peut-être bien malgré lui, mais il est associé à la fraude fiscale et en plein milieu d'un conflit d'intérêts.
 
Vous faites allusion aux déclarations de l’ex-comptable de Liliane Bettencourt ?
 
« Oui, elle assure qu’elle a remis une enveloppe de 150.000 euros à Eric Woerth pour Nicolas Sarkozy. On comprend aujourd’hui pourquoi Nicolas Sarkozy voulait supprimer le juge d’instruction. Aujourd’hui, avec l’affaire Karachi et ses développements, avec l’affaire Bettencourt, on comprend l’enjeu, on comprend qu’il était urgentissime d’empêcher un juge indépendant d’enquêter sur ces affaires qui concernent, de près ou de loin, le président de la République. Dans notre système judiciaire, le juge d’instruction est le garant de l’enquête indépendante. C’est terrible de penser que toutes les enquêtes, dans ce pays, peuvent être influencées par le gouvernement. C’est une menace contre la sécurité. J’ai beaucoup voyagé dans ma vie, travaillé avec des juges, des procureurs de pays en voie de développement. Je leur ai toujours dit qu’il fallait soutenir ceux qui menaient les enquêtes. Ce qu’ils disent tous, que ce soit en Europe, en Afrique ou en Amérique latine, c’est que la pression de l’exécutif est extraordinairement présente. Dans les pays démocratiques développés, on a des mécanismes pour protéger la justice des interventions de l’exécutif. A Madagascar, il n’y en a pas et les juges vous disent que résister à la pression de députés est très difficile ».
 
Pourquoi vous êtes-vous engagée en politique ?
 
« C’est une longue histoire. C’est malgré tout dans le droit fil de ma vie. Je n’ai pas arrêté de changer de fonctions, d’attributions. Je ne suis plus juge d’instruction depuis dix ans, j’ai ensuite travaillé huit ans pour le gouvernement norvégien avant d’accepter une mission en Islande.
J’ai compris pourquoi et comment la société dysfonctionne. Je suis allée voir le dessous des cartes. Cela avait commencé avec l’affaire Elf, cela a été conforté par tout le travail que j’ai effectué ensuite, y compris avec mon enquête en Islande.
J’ai décidé de partager cette connaissance et cette vision du monde. Pour le changer. Je ne veux plus que le monde soit dirigé par une finance prédatrice, rentière, qui prélève à son profit la plus-value produite par l’économie réelle. Je veux mettre l’intérêt du citoyen au centre des décisions politiques et non pas une petite minorité de gens.
Il se trouve que cela est aussi un objectif de l’écologie politique. L’écologie politique, qui est pour moi notre seul avenir, n’est possible qu’avec une forte implication et beaucoup de justice. Il m’a semblé que l’action politique était la seule voie pour que tout cela ne continue pas. J’ai passé des années comme conseiller d’autres hommes politiques. J’ai eu le bonheur d’avoir l’appui d’un état pour mes combats. Pendant huit ans, en Norvège, j’ai eu beaucoup de moyens, tous les budgets que je voulais. Et j’ai été confortée dans ma vision du monde ».
 
Ces paradis fiscaux, que représentent-ils ?
 
« Un chiffre, un seul : les flux financiers illicites qui quittent les pays en voie de développement, notamment à travers les prix de transferts illicites des multinationales et une exploitation sauvage des ressources, représentent dix fois l’aide au développement. L’aide au développement, c’est environ 100 milliards de dollars, les flux illicites, c’est 1.000 milliards de dollars. On peut aussi dire que la fraude fiscale sur le modèle Bettencourt, pour la France, c’est 50 milliards d’euros. C’est la moitié de notre déficit ». 
 
Vous avez annoncé votre intention d’être la candidate des écologistes à la prochaine présidentielle. Quel est le calendrier ?
 
« Il convient tout d’abord d’achever la fusion entre les Verts et Europe Ecologie. Les primaires n’auront pas lieu avant mai ».
 
Combien de candidats pour ces primaires ?
 
« Je ne sais pas… ».
 
Cécile Duflot, secrétaire national des Verts, n’est pas très chaude pour la présidentielle. Elle la compare à « une tuerie ». Une campagne présidentielle, c’est en effet une multiplication de coups bas. Avez-vous peur ?
 
« J’ai toujours pensé que dans la vie le plus important n’était pas ce qui vous arrivait mais la façon dont vous le viviez. Dans la mesure où ce sont des événements extérieurs à vous-même, il faut les vivre avec les autres. Je n’imagine pas être toute seule. C’est une campagne collective. Nous serons porteurs d’une autre façon d’exercer le pouvoir. Ce sera dur, physiquement dur, oui. On rentre dans un tunnel dans sa propre vie. D’un autre côté, c’est limité dans le temps et je me dis que si cela m’arrivait, ce sera une expérience unique. Ce sera une opportunité fabuleuse de voir mes combats progresser ».
 
Quel sera votre objectif ? Faire un bon score au premier tour afin de pouvoir négocier avec la gauche des postes intéressants au gouvernement ?
 
« Je ne m’occupe pas de ça. Moi, je me dis que je vais porter, si c’est moi, un projet d’écologie politique autonome qui propose une nouvelle vision de notre modèle de société. Et comme je suis sûre qu’elle est bonne, j’espère bien que nous allons avoir beaucoup de voix. De là à savoir combien… ».
 

 

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 12:45
 Contre la réforme de la retraite par répartition souhaitée par Nicolas sarkozy, pour la Défense de nos Droits Sociaux, aujourd'hui et demain, manifestons ce mardi 19 Octobre; à Nîmes c'est à partir de 15h au départ des Jardins de la Fontaine.
 
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