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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 16:08
Jeudi 23 novembre 2006

  Deux journeaux de droite "le particulier" en 2005 et "le Figaro" en 2006 classent Nîmes à la première place des villes les plus chères de France:fiscalité, tarif des services publics....
  Il est temps de mettre un terme à cette folie des prélèvements sur les foyers et les entreprises, sans oublier que notre ville est aussi, par les folies des municipalités Bousquet-Fournier d'avant 1995, l'une des plus endettées de France (1866€/habitant) ce qui rend l'exercice délicat.
  Contrairement à l'actuelle municipalité qui a augmenté les prélèvements fiscaux, les tarifs publics (+2,5%), le versement transport versé à la communauté d'agglo par les entreprises (2,8%), la taxe des ordures ménagères (environ 48%),... je travaillerai pour la stabilisation des revenus de la ville en laissant les taux du foncier bâti et non bâti à leur niveau, en lançant une réflexion sur le montant de la taxe des ordures ménagères et en baissant le taux de la taxe d'habitation de façon visible pour les contribuables qui paieront moins dès 2008 tout en maintenant les divers abattements à 10%.
  Promesse folle? non! la loi autorise le recouvrement de la taxe d'habitation sur les logements vacants depuis plus de 5 ans, il y en a près de 4600 sur la ville, quelques dépenses seront revues à la baisse dont le budget communication et nous ferons appel aux subventions européennes trop souvent oubliées par la majorité UMP/UDF.
  La taxe d'Habitation est l'impôt le plus injuste qui existe dans notre système fiscal et il faudra agir avant que les lois nouvelles attendues sur la fiscalité (nécessaire pour le service public du à tous) soient votées.
  Cette mesure fiscale locale rendra un peu de pouvoir d'achat à chaque nîmois,propriétaire ou locataire.Partisan de l'action publique par la preuve, comme Ségolène ROYAL, je rappelle que de 1995 à 1998 nous avons maintenu les taux existants, avant d'amorcer une prudente décrue des taux de 1% par an jusqu'en 2001.

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